ITW – Vanessa Boutrouille : « Le club progresse à tous les niveaux »
Tombeur de Dijon, du Toulon St-Cyr et du Havre, le Chambray Touraine n’a pas raté ses débuts en championnat pour la saison 2017-18. Une entame maitrisée pour le collectif de Guillaume Marquès, qui va pouvoir aborder sereinement ses trois chocs à venir contre Issy Paris, Metz et le Brest Bretagne. Au club depuis 2011, Vanessa Boutrouille a tout connu avec le CTHB, et s’impose comme une pièce importante du dispositif offensif de son équipe, aux côtés de Mouna Chebbah. Découvrez les réactions de l’arrière gauche de 29 ans, qui revient sur le début de saison de son équipe, le match de ce vendredi contre Issy Paris, et les objectifs du Chambray Touraine pour sa deuxième saison en Ligue Féminine de Handball.
Vanessa Boutrouille (Chambray Touraine)
Vous affiché un bilan de trois victoires en trois matchs en ce début de championnat. De bonne augure avant d’affronter Issy Paris, Metz et le Brest Bretagne lors des trois journées à venir…
La saison dernière nous avions débuté le championnat par six défaites, et cela avait été compliqué dans les têtes forcément. Aujourd’hui nous avons trois victoires en trois matchs, on n’en demandait pas forcément autant, et ce sans faute est une très bonne chose. On se retrouve dans une position de confort par rapport aux échéances qui arrivent. On va affronter des équipes d’un autre calibre avec un premier match à Issy Paris vendredi, avant de recevoir Metz et de nous déplacer à Brest.
Comment abordez-vous votre déplacement sur le parquet d’Issy Paris, qui reste sur une défaite concédée à Besançon ?
Nous prenons les matchs les uns après les autres, un peu comme tout le monde je pense. Si nous pouvons ramener quelque chose de ce déplacement à Issy, nous ne nous en priverons pas. L’équipe d’Issy Paris a été pas mal remodelée à l’intersaison, avec notamment le départ de Stine Oftedal, qui a du mal à se faire oublier. Leur début de saison n’est pas évident avec la défaite à Besançon, et je pense que nous avons peut être une carte à jouer. De toute manière nous préparons tous les matchs avec sérieux, pour les gagner.
Plusieurs nouvelles joueuses sont arrivées au CTHB à l’intersaison, comment s’est déroulée leur intégration dans le groupe ?
Il y avait un peu la barrière de la langue au départ pour les joueuses étrangères arrivées cet été. Nous avons fait en sorte qu’elles parviennent à s’intégrer rapidement dans le groupe, et aujourd’hui tout va bien. L’ambiance est bonne au sein du collectif, et c’est quelque chose d’important pour avancer. Le collectif a été précieux lors de notre début de saison, notamment sur les deux derniers matchs qui ont été très accrochés.
Vous portez les couleurs du CTHB depuis 2011, de quel oeil voyez-vous l’évolution du club ?
Je commence ma septième saison à Chambray et je peux constater que le club progresse en terme de structure, et attire des joueuses qui viennent de partout. Les dirigeants mettent les moyens pour construire un groupe compétitif, et atteindre les objectifs du club qui seraient de décrocher une place européenne à moyen terme. Depuis que je suis arrivée, c’est la saison qui démarre le mieux, et j’espère que cela va durer.
Après avoir disputé les playoffs la saison dernière lors de votre première expérience en LFH, on image que vous voulez y retourner…
On aimerait bien se réinscrire dans les équipes qui vont jouer les playoffs, et je pense que c’est bien plus « sympa » de jouer les phases finales plutôt que les playdowns… C’est un objectif du club, et si on arrive à se loger dans les six premiers à l’issue du championnat, ce serait une belle réussite. Ce serait une forme de confirmation pour notre deuxième saison en LFH, sachant que le groupe a été remodelé cette saison.