Challenge Cup – Maréchal : « Se libérer »
Christophe, obtenir la victoire face à une équipe turque compétitive dimanche vous offre un avantage. Mais le matelas est mince avec ce petit but d’avance ?
C’est un écart qui n’est peut-être pas suffisant mais en même temps, il était nécessaire de gagner même d’un but. Cette équipe n’est pas nettement supérieure à nous, elle a simplement un peu plus d’expérience. Au cours du match aller, elle est restée très sereine même quand nous avions l’avantage au score. Elle n’a pas paniqué et a développé un jeu rapide. Cette équipe dégage vraiment une belle sérénité.
Disputer la demi-finale retour un jeudi est déjà particulier, se rendre en Turquie s’annonce aussi comme une aventure… Mios-Biganos y a déjà goûté l’an passé. A quoi vous attendez-vous ?
On va évoluer dans un contexte hostile, mais tant mieux, c’est la saveur d’une Coupe d’Europe. J’ai revu la finale de Mios l’an passé, c’était chaud en Turquie. Une de leur joueuse a mis 12 buts à l’aller. C’est une internationale turque qui a évolué en Allemagne, petit gabarit mais avec une puissance de bras redoutable. Il va falloir modifier notre défense en face d’elle. Je pense que la clé du match sera la gestion optimale des sous-nombre. Nous ne sommes pas favoris donc on a peut-être moins de pression sur les épaules.
La perspective d’une finale doit éveiller chez vous et vos joueuses une grosse envie de bien faire, surtout après une année compliquée sur la scène hexagonale ?
On vit en effet une saison pas très agréable avec cette lutte pour le maintien en championnat. Si les joueuses arrivent à se libérer, faire abstraction des incertitudes quant à leur avenir pour hausser leur niveau de jeu, alors cette Coupe d’Europe peut-être une sacrée bouffée d’oxygène.
CHALLENGE CUP
Demi-finale retour,
Jeudi 5 avril, 15 heures, à Antalya
Muratpasa / Fleury Loiret Handball
