“Nous ne sommes pas abattus“
Emmanuel Mayonnade et ses joueuses veulent avancer plutôt que de s’apitoyer sur leur sort.
Emmanuel Mayonnade, comment se sont passés les 10 jours de travail depuis votre déplacement à Nice (40-30, J5) ?
Comme après chaque défaite, c’est toujours un peu compliqué de revenir à l’entrainement le lundi matin… Mais j’ai déjà connu pire comme lundi matin. Je ne nous trouve pas non plus abattus, nous avons conscience me semble t-il de nos lacunes du moment et tout le monde semble comprendre que cela ne sert à rien de s’apitoyer sur son sort. Nous continuons à travailler tranquillement.
Comment abordez-vous ce match à Besançon ?
Un peu comme les autres finalement. Notre mauvaise situation comptable ne doit pas nous faire déjouer sur le terrain comme en dehors. Il nous faut rester serein, lucide et cohérent par rapport à ce que l’on propose.
Que pensez-vous de votre adversaire de mercredi soir ?
L’ESBF est une équipe largement remaniée durant l’intersaison, avec la promotion de certaines jeunes talentueuses, encadrées par d’autres joueuses plus expérimentées, essentiellement internationales étrangères.
Attendez-vous une réaction de la part de vos joueuses ?
Ce n’est pas nécessairement une réaction. Je souhaite surtout que l’on prenne nos responsabilités, que l’on ne se défile pas dans ce moment pas simple à vivre. Après, très sincèrement, avec une victoire en 4 matches, il ne nous en manque qu’une seule pour être plus heureux. Ensuite, il nous faut plus de caractère pour être véritablement au niveau des autres équipes qui composent aujourd’hui la LFH.
Ressentez-vous une pression particulière ?
A titre personnel, aucune. Cela fait longtemps, malgré mon peu de vécu, que j’ai intégré l’idée selon laquelle les résultats (bons ou mauvais) font partie du quotidien de l’entraîneur et qu’il faut vivre avec.
A titre collectif, je ne l’espère pas. La route est encore longue, très longue même. Il est évident que nous aurions préféré un départ moins poussif. Maintenant, “Ce n’est pas parce que c’est orageux aujourd’hui que cela signifie que tu ne te diriges pas vers le soleil“.
Le match est télévisé (Sport+), est-ce que ça change quelque chose dans l’approche du match, des joueuses ?
Je ne l’espère pas. Nous sommes dans une position qui ne nous permettra aucun excès d’individualisme, faute de quoi nous serons vite sanctionnés par l’adversaire. Il faut profiter de cette occasion pour mettre sa prestation individuelle au service du collectif.
Mercredi 16 octobre
20h30. ES Besançon Féminin vs Union Mios Biganos-Bègles, Palais des Sports de Besançon. En direct sur Sport+
A 20h, mercredi 16 octobre, Le Havre se déplace aux Arènes de Metz, également en match décalé de cette 6è journée.