CDL, J-1 “Il y a beaucoup d’adrénaline“
Angélique Spincer, à Paris-Coubertin l’an dernier lors de la finale de Coupe de la Ligue.
Angélique, comment allez-vous ?
Plutôt bien, merci (sourires)
L’année 2014 semble plutôt bien commencer pour Issy Paris, toujours invaincu (seule équipe invaincue en 2014 avec Fleury Loiret), et qualifié en finale de Coupe de France, la 1ère dans l’histoire du club ?
Pour le moment, il est vrai qu’en terme de résultats, c’est positif pour nous. Et cette 1ère qualification pour une finale de Coupe de France est évidemment importante pour le club. Maintenant comme vous le savez, une finale ne se joue pas, elle se gagne (sourires).
Vous êtes également la seule équipe avec Fleury Loiret encore engagée sur 4 tableaux (Championnat, Coupe de la Ligue, Coupe de France, Coupe d’Europe). Peut-on dire que tous les voyants sont au vert ?
On ne peut pas dire le contraire en tout cas, depuis que je suis à Issy Paris, nous avons souvent connu des débuts d’année difficiles, cette fois ça commence bien et j’espère que ça continuera le plus longtemps possible.
Quand on est joueuse, est-ce que l’on attend avec impatience la Coupe de la Ligue ? Cette compétition a-t-elle une saveur particulière ?
Forcément, c’est toujours un peu particulier avec plusieurs équipes du championnat qui vont se croiser, et savoir que l’une d’entre elles sera sacrée, il y a beaucoup d’adrénaline et d’émotion dans ce genre de compétition.
Issy Paris vainqueur de la Coupe de la Ligue 2013.
L’an dernier, c’est Issy Paris qui a été sacré. Qu’avez-vous ressenti ? On vous a notamment vu pleurer, de joie on imagine ?
Moi pleurer ? (Sourires) Comme je vous le dis c’était assez fort en émotion, et puis c’est mon 1er trophée en club, depuis le temps que je l’attendais (sourires). A la maison devant son public, sa famille, nos supporters, ce sont des moments inoubliables.
Avec quel état d’esprit, quel objectif abordez-vous cette 12è édition ?
Nous voulons conserver ce titre, c’est sûr. Mais il y a du monde aussi qui veut ce trophée. Il faudra vraiment bien jouer au handball pour pouvoir soulever à nouveau la Coupe. On souhaite qu’elle reste à Paris mais il faudra que l’on élève notre niveau de jeu pour y arriver.
En ¼ de finale, vous affrontez l’UMB-B que vous avez battu d’un but à l’aller en LFH (31-30), et match nul au retour (26-26). Que vous inspire cet adversaire ?
C’est une équipe contre qui nous avons du mal à jouer ces derniers temps, elle nous pose beaucoup de problèmes. C’est une très bonne équipe, avec des cadres et des joueuses d’expérience. Elles ne sont pas vraiment à leur place dans le championnat. Ce sera un vrai combat jeudi soir.
La Championne du monde Stine Oftedal participe à sa 1ère Coupe de la Ligue, en 1/4 de finale face à l’UMB-B.
Quelle équipe craignez-vous le plus parmi les 8 équipes engagées ?
“Craindre“ est un grand mot, je dirais qu’il y a des favoris et des outsiders. Fleury Loiret, Metz font partie des favoris, ce sera difficile de les jouer. Et je dirais qu’avec toutes les autres équipes, nous partons en outsider. Sur ce genre de compétition, tout le monde peut battre tout le monde. Parfois, cela se joue aussi sur la volonté et la hargne, c’est la magie des matches de Coupe.
Le fait que 8 équipes soient réunies au même endroit, au même moment dans la saison, est-ce que cela permet de voir des amies, d’échanger et aussi de mieux jauger les forces et faiblesses des adversaires ?
C’est vrai que c’est un moment sympa pour revoir certaines joueuses, il y a de bons moments d’échanges et ça chambre un peu aussi, mais nous sommes d’abord là pour gagner. Il faut rester concentrées le plus possible et être dans sa bulle, ne pas trop s’éparpiller pour pouvoir aller au bout de la compétition. Les amies, c’est après les matchs (sourires).
Jouer aux Arènes, est-ce une ambiance particulière ?
C’est une salle souvent pleine avec de l’ambiance, c’est sûr que le public messin répondra présent. Ça risque d’être une belle fête.
A titre personnel, vous enchaînez de belles performances depuis le début d’année. Comment vous sentez-vous ?
J’ai pas mal galéré ces deux dernières années, l’orage semble être passé (sourires). J’avance pas à pas, avec toute l’aide du staff, de l’équipe, de ma famille et des inconditionnels supporters du club. Je ne dirais pas que j’enchaîne les belles performances, mais je commence à me sentir de mieux en mieux et j’espère continuer ainsi.
Charlotte Mordal et les Lionnes déterminées à l’approche de la compétition.
Issy Paris 2013-2014 est-il plus fort qu’Issy Paris 2012-2013 ?
Nous nous sommes renforcées avec l’arrivée de 4 joueuses, dont une plus récente, Claudine Mendy. Quand on voit leurs qualités, oui nous sommes plus fortes. Il nous faut encore progresser et avancer sur notre jeu offensif notamment. Mais nul doute qu’avec le travail, nous pouvons soulever des montagnes.
Quel est votre pire souvenir, et le meilleur, en Coupe de la Ligue ? D’ailleurs, combien en avez-vous disputé ?
Je crois que ce sera ma 9ème participation à la Coupe de la ligue. Le pire souvenir, je dirais que c’est ma dernière jouée avec Fleury-les-Aubrais à Orléans. Je n’en garde pas un bon souvenir, car j’étais passée au travers de l’évènement. Le meilleur, je vous laisse deviner. : notre victoire en finale l’an dernier sur nos terres !
Avez-vous une anecdote autour de cette compétition phare de la LFH ?
Je dirais pour refaire un peu le buzz, l’affiche de la saison dernière, qui avait beaucoup fait parler. On voyait une jeune femme dompter un ballon en tenue assez courte. Ça avait fait le tour des médias. On n’avait jamais autant parlé du club d’Issy Paris qu’à ce moment-là.
A découvrir très prochainement sur notre site, l’interview vérité du Président de Metz Thierry Weizman.