Metz Handball remporte la 11ème Coupe De France de son histoire
Intouchable, indétrônable Metz Handball. Déjà auréolé cette saison d’un nouveau titre de champion de France, le club lorrain signe un nouveau doublé sur la scène nationale. Une onzième Coupe de France ajouté un palmarès XXL, qui fait entrer encore un peu plus la formation de Thierry Weizman dans l’histoire du sport français.
Opposé à Paris 92 en finale dans une Accor Arena surchauffée, Metz Handball a parfaitement joué sa partition. Dominatrices en première période (18-13, MT) dans le sillage d’une Chloé Valentini intenable (10 buts), les Dragonnes sont parvenues à faire plier une défense francilienne réputée pour sa solidité. Mais face au réalisme lorrain, les Parisiennes ne sont pas parvenues à enrayer la dynamique adverse. De retour à la compétition après plusieurs mois de convalescence, Méline Nocandy a beaucoup donné, à l’image de ses partenaires, mais il y avait bien une équipe au-dessus du lot ce samedi dans cette finale de la Coupe de France. À l’image de saison réalisée en Ligue Butagaz Énergie, Metz a survolé les débats, et clôture son exercice 2022-23 avec le sourire, de quoi faire oublier la frustration de l’élimination cruelle en 1/4 de finale de la Ligue des Champions.
Les réactions
Tamara Horacek (Metz Handball) : « Ça a été une finale parfaite, de la première à la dernière minute. C’était un peu spécial pour moi, les soixante dernières minutes avec les filles, mais on voulait toutes bien finir cette saison extraordinaire. Il faut le dire, on gagne deux titres en maitrisant notre sujet, je pense qu’on peut être très fières de nous. On savait que, ce soir, si on était sérieuse et qu’on faisait le boulot, ça passerait.On a mérité de jouer dans un Bercy plein avec mes copines que de partir en vacances. Là, on a pris un dernier trophée, on finit bien l’année et on peut penser à autre chose ».
Yacine Messaoudi (entraîneur Paris 92) : « Il y a de la déception de perdre une finale, forcément, quand tu es à soixante minutes d’un titre, tu as envie de le gagner. Mais ce soir, il y avait deux classes d’écart entre nous et Metz, encore plus car on avait plein de joueuses blessées ou diminuées. Il y a forcément de la déception de ne pas être capable de faire la match sur la durée. Vu la différence, on relativise quand même la défaite, il n’y avait vraiment pas photo. C’est toujours bien de retrouver Méline sur le terrain, même si elle n’avait que dix jours d’entrainement dans les jambes. Même à 30%, elle peut apporter plus que certaines à 100%. Il y a clairement une vie avec Méline et une vie sans Méline, et je suis très content de l’avoir retrouvée ».