Lucile Roche : « Fonctionner comme un club de LBE »

Capitaine d’un HAC ambitieux en ce début de saison de D2F, Lucile Roche veut voir son groupe jouer les premiers rôles cette saison. La demi-centre revient sur la prépa estivale et se projette sur les premiers rendez-vous en championnat. Interview

Lucile, dans quel état d’esprit arrivez vous à l’approche de la première journée de championnat ? Comment s’est passée votre préparation estivale ?

La préparation s’est très très bien passée. On a une équipe qui est remaniée de moitié, avec un nouveau staff. Donc, ça a été le moment de s’appréhender un peu toutes, avec de nouvelles façons d’évoluer, de s’entraîner. Mais on a fait de très bons matchs de prépa et on a hâte de reprendre le championnat après la Coupe de France (défaite 28-31 face à Sambre Avesnois Handball lors de la J1 de la poule F vendredi, ndlr). On a hâte que cela commence.

À quel point cette préparation a été bonne ?

On n’a pas fait que gagner car on a affronté 3 équipes de Ligue Butagaz Energie face auxquelles ont a perdu. Mais on a fait des bons matchs de travail. C’était hyper intéressant dans la combativité et dans le contenu. Après on s’est rassuré face à des clubs de N1 ou de D2F contre lesquels on a gagné. J’espère que ça sera profitable pour cette saison.

Vous êtes de nouveau VAP pour la saison à venir. Quel impact ce statut peut avoir sur vos ambitions ?

On l’a depuis quelques saisons déjà (sourires). Les ambitions restent celles de la remontée. Notre coach, Tom Garnier, est arrivé en nous disant que l’on avait justement ce statut, qu’on allait remonter et que justement on allait fonctionner comme un club de LBE. Les ambitions sont donc là. Est-ce que ce sera cette année ou la suivante, on ne sait pas. Mais dans la tête de certaines, avec le très peu de statut VAP qu’il y a, c’est un objectif. Après l’année dernière on était VAP et on a fini 8e…

On imagine que cela a été une déception…

Oui clairement. Ça serait mentir que de dire que l’on ne veut pas faire mieux. Finir 8e en étant VAP, ça n’est pas normal. Le Top 5 voire le Top 3, je pense que c’est ce que l’on vise.

Qu’est ce qui vous avait manqué la saison dernière pour atteindre ces objectifs ?

Je pense que l’on a manqué de régularité toute l’année. On n’a jamais réussi à comprendre ce qui marchait vraiment dans notre jeu. Et on n’a jamais réussi à modifier ce qui ne marchait pas. On arrivait à des matchs où on était hyper performantes. On a fait des super matchs face à des super équipes et on a fait des très mauvais matchs face à des super équipes et des très mauvais matchs contre des équipes qui jouaient le maintien. Après on a commencé à douter, à ne plus savoir ce que l’on savait vraiment faire. On a fait une saison en dent de scie. En D2F, si tu manques de régularité, tu es vite derrière. Et quand tu as des équipes comme Pessac, qui sont promues et qui finissent presque invaincues, ça enlève des pièces à l’échiquier. On est déçu et celles qui sont restées ont envie de faire mieux.

Vous allez démarrer à Rennes, classé une place devant en fin d’exercice 2023-2024, pour votre premier match de championnat. Comment l’appréhendez-vous ?

Elles ont fait une saison globalement mieux que ce qu’elles pensaient je pense car elles visaient le maintien et elles ont terminé juste devant nous. On sait que ça donc être compliqué de gagner là-bas mais on va tout faire pour y parvenir. On a joué contre elles il y a quelques jours donc on sait ce qu’elles valent un petit peu. Après c’était la prépa… C’est une équipe hargneuse qui a toujours eu une grosse défense, ça a toujours été compliqué d’aller marquer beaucoup de buts. Pour gagner, il faudra marquer des buts (sourires) et si on arrive à en mettre pas mal, ça devrait le faire.