Deuxième soirée Sang Limites au BHNM !
Engagé dans un accompagnement responsable et sans tabous des sportives, le Bouillargues Handball Nîmes Méditerranée accueillera sa seconde soirée Sang Limites, ce mercredi. Dans ce cadre, le club gardois voudra sensibiliser et aider les athlètes, leurs entourages et ceux qui se sentent concernés par la pratique au féminin, en cas de règles notamment.
La première session des soirées Sang Limites du Bouillargues Handball Nîmes Méditerranée, en mars dernier, avait été un succès, « même si on aurait aimé avoir plus de monde encore » comme le détaille Estelle Garnier qui s’occupe de l’évènement au sein du club. Et c’est pourquoi la formation, actuelle 2e de la D2F, renouvelle l’expérience, « en partenariat avec la Banque Populaire du Sud », avec sa deuxième session tournée vers la pratique du sport, et du hand en l’occurence, quand on est une jeune femme et que l’on doit affronter sa propre biologie. Ainsi, ce mercredi, tout au long de l’après-midi, il sera de nouveau question d’accompagnement optimisé de la performance quand on a ses règles, de connaissance du corps, et de tabous à faire valser. Et ce avec une sélection de professionnels qui s’intéressant de près aux sujets. Ainsi une conférence ouverte au plus grand nombre sera menée, à 18h30, par le professeur Pierre Marès et aura pour thématique « Corps de sportive, les clefs d’une performance durable » tandis que de nombreux ateliers et interventions se dérouleront l’après-midi pour aider du mieux possible joueuses, encadrants et proches. Seront notamment présentes « la kinésithérapeute du club Séverine Chabot qui donnera ses meilleures conseils pour travailler les chaînes comprenant les abdos, fessiers et le périnée tandis que la kinésiologue Amélie Lima Garnier proposera une boîte à outils pour gérer ses règles, les douleurs liées et son mental. La société Aromasport, qui soutient le club avec une dotation de shorties menstruels pour la D2F et la N2, sera aussi au rendez-vous. Tout comme Isabelle Raynaud, kinésithérapeute, qui fera un atelier sur les joueuses de la D2F à 17h. »
L’occasion d’ancrer un peu plus encore un message important qui doit permettre d’éviter que 50 % des jeunes filles décrochent de la pratique sportive en raison de difficultés liées aux règles. « On s’était dit qu’il y aurait une suite et la voilà » s’enthousiasme Estelle Garnier. « C’est important que les clubs soient partie prenante de ce genre d’actions. »