Squad LFH – L’entretien du président avec Ange Ferracci (Nice)
Dans le cadre du dispositif Squad LFH, qui a pour but de mettre en lumière tour à tour les 12 clubs de la Ligue Féminine de Handball, focus sur l’OGC Nice Côte d’Azur Handball avec Ange Ferracci, prédisent de l’OGCN HB.
Cette saison, Nice dispute son septième exercice au plus haut niveau. L’histoire en LFH a commencé grâce à un précieux tandem avec Jean-Luc Bailet, tristement disparu en 2014, et qui vous accompagnait déjà dans l’aventure du football. Quel regard portez-vous sur ces années de construction du projet handball de votre club ?
Lorsque nous avons débuté cette aventure avec Jean-Luc (personne d’exception), le club était en pleine ascension, avec de solides fondations et nous souhaitions lui amener une orientation de haut niveau.
Vous êtes repartis sur un nouveau cycle il y a deux saisons avec un nouvel entraîneur, de nouvelles joueuses. Aujourd’hui, Nice se présente comme un sérieux candidat au podium en LFH. On imagine qu’il y a de la satisfaction d’être parvenu à faire revenir l’OGCN sur le devant de la scène.
Oui c’est une réelle satisfaction, au regard de notre jeunesse en Première Division, je reste mesuré et prudent quant à la finalité de cette saison, nous avons de la mémoire à Nice.
Justement, quels sont les objectifs que vous avez fixé à votre staff et vos joueuses en début de saison ? On imagine que décrocher une place européenne serait une satisfaction ?
La coupe d’Europe n’est pas une finalité en soi. Oui, si les résultats sportifs sont là. Mais la stabilité de notre entité et la progression de nos jeunes est avant tout la priorité de l’OGC Nice Handball.
La saison dernière, vous avez recruté deux joueuses renommées sur la scène internationale avec Carmen Martin et Linnea Torstenson. Si les pépins physiques sont venus freiner leurs performances sportives, on imagine que leur expérience a beaucoup apporté à vos jeunes joueuses. Pouvez-vous nous parler de leur rôle dans votre club ?
Il y a deux ans lorsque Carmen et Linnéa ont souhaité nous rejoindre et partager toute leur expérience du très haut niveau, nous avons foncé, une telle opportunité ne se refuse pas.
Vous disputez vos matchs de LFH à la Halle des sports Charles Ehrmann, l’un des deux seuls clubs de LFH disposant d’un sol à tracé unique handball, mais dont la capacité et la configuration ne permettent pas d’accueillir des matchs télévisés. Avez-vous un projet d’équipement en cours ou envisagez-vous de délocaliser certains matchs pour donner à vos performances une plus grande résonance ?
Un très grand merci à tous les acteurs institutionnels pour l’investissement réalisé cet été dans notre salle et bien évidemment des projets sont en cours de négociation avec la municipalité et nos partenaires privés, associés dans le handball féminin.
Cette saison, la Ligue Féminine de Handball fête ses dix ans. Quel regard portez-vous sur l’évolution du championnat français ?
Le championnat est d’excellente qualité avec des portes drapeaux sur le devant de la scène européenne. La LFH devient un acteur majeur dans le paysage handballistique et nous espérons y répondre présent.