EHFCL (Final 4) – Brest valide son ticket pour la finale de la Ligue des Champions !

Laurene Catani (Brest Bretagne Handball) Pauletta Foppa (Brest Bretagne Handball) Coralie Lassource (Brest Bretagne Handball)Constance Mauny (Brest Bretagne Handball)

Elles l’ont fait ! Les Brestoises ont décroché leur ticket pour la finale de la Ligue des Champions en prenant le meilleur sur le quintuple vainqueur de la compétition, Györ. Une qualification acquise au terme d’une rencontre palpitante, qui s’est terminée par une terrible séance de jets de 7m (24-26, après TAB). Ana Gros a de nouveau été déterminante pour le BBH avec 9 buts au compteur, alors que le duo Cléopatre Darleux / Sandra Toft s’est montré décisif dans les buts brestois. Les Bretonnes affronteront ce dimanche en finale le vainqueur de la demi-finale entre le CSKA Moscou et Vipers Kristiansand.

Les réactions :

Sladjana Pop-Lazic (joueuse du Brest Bretagne Handball) : « Je ne sais pas comment expliquer mes sentiments. C’est quelque chose de fou. Il y a tellement d’émotion. On a vraiment cru en nous, même avec cette séance de jets de 7 mètres. Je pense que l’on mérite cette victoire. On s’est battues et ce n’était pas facile dans cette Arena, remplie de supporters de Györ. Je suis heureuse. On était très concentrées sur la défense. On voulait peut-être un peu trop conserver cette avance et ce résultat. Je pense que l’on a fait des erreurs pour cette raison. En défense, on a réalisé un grand match. On était toute ensemble et on s’est battues. A la fin on a réussi à s’imposer. Il n’y aura pas vraiment de favori pour la finale de demain, les quatre équipes présentes ici sont très bonnes. Chaque match sera dur. Pour demain, on doit oublier ce match et faire une bonne préparation. »

Cléopatre Darleux (joueuse du Brest Bretagne Handball) : :

« ll y a beaucoup d’émotion et de joie. On a donné tellement. On a fait un match du feu de dieu, même s’il ya encore des choses à améliorer. J’espère que demain on jouera encore mieux car on ne veut pas s’arrêter là. Oui, c’est incroyable, exceptionnel, je ne sais plus combien Györ avait de matchs sans défaite. Une cinquantaine (55 en Ligue des champions), elles partaient favorites, mais on est arrivées, pas forcément avec de la pression, mais de la confiance avec les deux titres gagnés en championat et en Coupe. On s’était dit qu’on donnerait tout. On a une équipe avec des qualités un peu partout et on a réussi à jouer collectivement, à être là mentalement les unes pour les autres, à travailler vraiment en sinergie. Aller aux prolongations, au penalties dans un match comme ça, ça nous donne vraiment beaucoup de joie. Et Je pense qu’on n’est pas fatiguées, donc c’est bien. »