Daudé-Akoa : « La pression est moindre »
« Stéphanie, le résultat de la demi-finale aller (32-18) vous offre un matelas plus que confortable à quelques heures du match retour samedi soir en Lorraine, dans quel état d’esprit vous et vos coéquipières avez vous préparé cette rencontre ?
Inconsciemment, la préparation de cette semaine est différente de celle de la semaine dernière. La dynamique de travail est toute autre et dans les esprits, la pression est moindre. Cependant, on veut livrer un match sérieux et appliqué à Metz. On ne pense pas à la possibilité de voir Metz renverser la vapeur. On veut être capable de faire un match plein pour réitérer le même niveau de performance sans penser à la stratégie que Metz va adopter, ni à leur possible réaction d’orgueil. Le groupe reste modeste et fait preuve de beaucoup d’humilité malgré la belle victoire acquise au match aller.
Vous allez affronter un adversaire piqué au vif et qui traverse une période délicate…
Oui. Metz évolue dans un contexte difficile, chamboulé par les départs de joueuses cadres la saison prochaine. Le collectif n’est plus aussi soudé et la cohésion n’est plus celle affichée en début de saison et lors de ses belles prestations en Ligue des Champions. Mis à part quelques individualités, je doute quand même de la capacité de cette équipe à recréer un collectif.
14 buts d’avance… Vous vous trouvez aux portes de la finale. Y pensez-vous déjà ?
On se projette sur l’idée de la disputer et sur l’identité de l’autre finaliste. Toulon est une équipe redoutable à tous les postes. Sans Angélique Spincer, Issy n’est plus la même équipe. Cela dit, elles n’ont pas fini premières de la saison régulière par hasard et elles sont invaincue à domicile. Toulon a eu du mal à se remobiliser après sa finale de Coupe de France. Mais cette équipe est tellement capable de beaux exploits, que je la verrai bien inverser la tendance. »