EdF – L’Euro 2018 approche à pas de géant

FRANCE-9092

(photo : Bertrand Delhomme)

 

A un peu plus d’un mois de l’ouverture de l’EHF EURO 2018 organisé en France du 29 novembre au 16 décembre, l’équipe de France réalise actuellement son avant dernier stage de préparation avant son entrée en lice contre la Russie à Nancy. L’échéance se rapproche, l’occasion pour Olivier Krumbholz de faire le point sur l’état de santé de son groupe. 

 

Dans un calendrier chargé, l’équipe de France a pu ajouter un stage de préparation à son programme avant le début de l’EHF EURO 2018. Une semaine à la Maison du Handball pour travailler en immersion, avec les 23 joueuses présentes pour cet avant dernier regroupement avant le match d’ouverture contre la Russie. « Les clubs de la LFH ont fait l’effort de nous libérer les joueuses pour cette semaine. Il manque nos deux joueuses qui jouent en Hongrie, Amandine Leynaud et Estelle Nze-Minko, qui se sont affrontées d’ailleurs en championnat. C’est un stage qui est essentiellement dédié à la mise au point des situations tactiques d’attaque, avec un deuxième objectif sur la capacité à contre-attaquer. » présente Olivier Krumbolz en ouverture de la conférence de presse. Le sélectionneur tricolore affiche de la satisfaction sur le travail réalisé et l’implication de ses joueuses depuis le début de la semaine, « le stage se passe très bien. Les filles sont mieux physiquement qu’à la fin du mois de septembre, les bobos sont en train de disparaitre, même si nous avons encore des problèmes. Nous avançons vite, les filles sont concentrées, et il y a une vraie volonté de profiter de ce regroupement pour avancer« .

 

Si la dernière étape de la Golden League a laissé les Bleues dans l’incertitude à la fin du mois de septembre, le retour aux affaires de certaines cadres comme Alexandra Lacrabère, a fait du bien au groupe. Pas de match amical au menu de la semaine, mais un enchainement d’entraînements donc, qui ont pour but de peaufiner les réglages avant l’ultime stage de préparation qui précédera l’Euro, à la fin du mois de novembre, juste avant le début de la compétition. Le but étant de « préserver tout le monde. Nous devons avoir une gestion cohérente de toutes les filles, en fonction des bobos, des sollicitations. Certaines reprennent juste les entraînements comme Blandine Dancette, mais c’est important pour elles de participer à ce stage, pour pouvoir prétendre à une place dans le groupe pour l’Euro. » confiait Olivier Krumbholz. Interrogé sur la situation de Cléopatre Darleux, ce dernier n’a pas exclu la gardienne de Brest des joueuses sélectionnables pour les championnats d’Europe, « selon les avis médicaux, elle peut être en reprise au moment de la préparation pour l’Euro. Les délais sont donnés, mais parfois ça peut aller plus vite, comme plus lentement, donc c’est difficile de nous projeter. En fonction de l’évolution de son genou, si les conditions sont très favorables, elle est encore susceptible d’être opérationnelle.« . 

 

FRANCE-2-4

(photo : Bertrand Delhomme)

 

Pour ce regroupement, Olivier Krumbholz a fait appel à des joueuses qui n’avaient jusqu’alors jamais été convoquées avec l’équipe de France A, comme Marion Maubon (Metz), Roxanne Frank (Besançon), Aïssatou Kouyaté (Besançon) ou bien encore Pauletta Foppa (Brest). Des choix pas anodins, justifiés par le sélection tricolore, « Toutes les filles qui sont présentes cette semaine, ont un sens uniquement pour les championnats d’Europe. C’est à dire que nous n’avons pas fait venir les jeunes car nous préparons l’avenir. Par ailleurs, ce n’est pas une mise en concurrence avec les joueuses titulaires, l’idée est plutôt de faire travailler des jeunes, qui pourraient être amenées à faire l’Euro, si nous avons des blessures. Ce qui est certain, c’est qu’elles ont toutes des qualités, et cela montre que le handball français a une bonne richesse, et que les filles progressent dans les clubs. Je suis content d’avoir opté pour cette configuration, qui nous permet de faire du travail collectif, même en ayant plusieurs filles momentanément indisponibles. ». 

 

Concernant la compétition qui approche à grands pas, Olivier Krumbholz ne cache pas son enthousiasme à l’idée de jouer cet Euro sur le sol français : « je pense qu’à l’étranger, les équipes se disent que jouer la France c’est difficile, mais en plus devant son public ça le sera encore plus. C’est une vraie opportunité de jouer cette compétition en France, et nous attendons cela avec impatience. Nous avons une équipe expérimentée, qui travaille mentalement, et je ne vois pas ce qui pourrait nous empêcher de débuter cette compétition avec un punch terrible. Ce que je souhaite, c’est que le Français se mobilisent fortement autour de cette équipe« . Le message est passé, et nul doute que les supporters français seront présents en masse le 29 novembre pour accompagner les Bleues lors de leur premier match contre la Russie, qui s’annonce palpitant à tous les niveaux.