Golden League – Les Bleues n’ont pas à rougir
(photo : FFHandball/S.Pillaud)
L’équipe de France a clôturé sa semaine internationale dimanche par une courte défaite concédée face à la Norvège (22-24, FM). Une semaine de travail qui aura permis à Olivier Krumbholz d’intégrer de nouveaux visages au groupe champion d’Europe en décembre dernier.
Si sur le plan purement comptable cette troisième étape de la Golden League n’est pas la plus prolifique pour l’équipe de France avec deux défaites pour une victoire, cette semaine de travail a été riche en événements positifs pour le groupe d’Olivier Krumbholz. Dans une période chargée en échéances importantes avec les clubs, les Bleues ont fait preuve de sérieux et d’implication lors de leurs trois duels, avec des temps de jeu minutieusement répartis par le staff tricolore. Grâce Zaadi et Amandine Leynaud absentes, Camille Ayglon-Saurina sortie en tout début de Golden League, de nouveaux visages ont fait leur apparition à Clermont-Ferrand et à Boulazac pour compenser ces absences. Roxanne Frank, Aïssatou Kouyaté et Méline Nocandy ont ainsi honoré leurs premières sélections avec les Bleues, et ont prouvé qu’elles avaient le potentiel pour en ajouter d’autres dans un avenir proche.
Solide vainqueur de la Roumanie lors de leur premier match (28-18, FM), l’équipe de France n’est pas parvenue à confirmer samedi face à une solide équipe du Danemark (22-25, FM). Un duel frustrant pour les partenaires d’Alexandra Lacrabère, qui ne sont pas vraiment parvenues à trouver leur rythme, buttant sur un bloc scandinave bien en place, et sur une Sandra Toft impériale sur sa ligne, elle qui portera les couleurs du BBH la saison prochaine. Pas satisfaites de leur prestation, les Bleues ont redressé la barre dès le lendemain face à la Norvège, en livrant un véritable combat face à des Norvégiennes déterminées (24-22, FM). Si les protégées d’Olivier Krumbholz n’ont pas été récompensées par un résultat positif, l’état d’esprit et l’investissement des co-équipières d’Allison Pineau ont été irréprochables. Le technicien tricolore n’a pas pris de risque en tirant trop sur des organismes déjà beaucoup sollicités, et a offert du temps de jeu à toutes ses joueuses, avec à la clé, des prestations convaincantes des jeunes, à l’image d’une Pauletta Foppa très présente en attaque et en défense. Qualifiées pour les prochaines échéances internationales, les Françaises vont pouvoir continuer de travailler sereinement, avec le Mondial 2019 au Japon en ligne de mire.