ITW – Emma Serdarevic : « On sait ce que l’on ne veut plus faire ! »
Maintenues sur le fil en fin de saison dernière, les joueuses de Lomme Lille Métropole Handball ont l’ambition de plus vite se mettre à l’abri pour l’exercice qui s’ouvre. Voire de prétendre à bien mieux. La capitaine, Emma Serdarevic fait le point avant un premier déplacement déjà primordial, sur le parquet de Palente Besançon Handball.
Emma, vous avez terminé la saison dernière en vous maintenant in extremis. Quel regard portez-vous sur ce parcours en 2023-2024 ?
On a commencé la saison dernière avec 9 défaites… Puis on a réussi à faire 6 matchs consécutifs sans perdre. Et à la fin on s’est sauvé de justesse. Ça a été difficile. Cette saison, on aspire à bien plus grand que cela parce qu’on ne sera plus les « petits poucets ». Ce sera notre 3e saison en D2F, on a le statut VAP également, et je pense que l’on a fait un bon recrutement. Donc on espère viser plus haut cette année.
Vous serez la capitaine de cette équipe nordiste, comment accueillez-vous cette responsabilité ?
C’est la première fois que je le suis et je suis très heureuse de cela. Je pense que ce que je souhaite, c’est apporter ma légèreté par rapport à tout ça, avoir le recul nécessaire. Car finalement, ça n’est que du handball et c’est un sport passion, on aime ce que l’on fait et on doit surtout prendre du plaisir à le faire.
Comment s’est passé la préparation pour Lomme Lille Métropole Handball ?
On a commencé assez tôt, dès le 17 juillet. Et on a eu des matchs de préparation assez tardivement, juste avant la mi-août… donc on a fait beaucoup de piste, de physique avant. Et puis les matchs de prépa restent des matchs de prépa, ça veut tout et rien dire. Mais globalement, ça a été quelque chose de positif parce que le groupe a été soudé. Il y a quelque chose de différent par rapport à la saison passée.
Le fait de s’être sauvées dans le sprint final a peut-être changer quelque chose ?
Peut-être, effectivement. Il y a eu de la difficulté et on sait ce que l’on ne veut plus faire. Se sauver sur le dernier match de la saison, on ne veut pas le revivre. On veut se mettre à l’abri le plus rapidement, c’est l’objectif.
Quel sera le facteur X chez vous cette saison ?
Je ne sais pas s’il y a une joueuse en particulier qu’il faut sortir. Mais le groupe plutôt. L’année dernière, on nous disait « vous n’êtes pas à votre place » ou « c’est dommage, qu’est ce que vous faîtes ici ». Je pense que c’est le groupe qui va nous aider à émerger au plus haut.
Mais ça n’est pas une vraie réponse…
Bon. Alors je vais dire Eden Atila qui arrive de N1 et qui était au centre de formation de Chambray. Je pense qu’elle peut potentiellement surprendre et briller. Ce seront ses premiers vrais pas dans le monde pro et elle n’aura pas de complexes.
Vous démarrez votre championnat face à Palente Besançon Handball ce week-end. Déjà un rendez-vous important ?
Quand on a vu que l’on commençait chez elles, on s’est dit que ça n’allait pas être un mach facile. On pourrait penser que comme elles montent de N1, ça peut bien se passer pour nous mais elles ont survolé leur division. Et on sait quel recrutement elles ont fait et quels matchs de prépa elles ont produits. Ça va être un bon test d’entrée.