ITW – Grâce Zaadi : « Nous ne sommes pas ici par hasard »

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Nous y sommes, le Metz Handball affronte aujourd’hui à Budapest Rostov-Don (RUS) en 1/2 finale du Final Four de la Ligue des Champions. Un rendez-vous historique pour le club lorrain, qui compte bien jouer crânement sa chance à la Papp László Budapest Sportaréna (18H, beIN SPORTS 3). Entretien avec Grâce Zaadi, capitaine du navire lorrain. 

 

Vous allez retrouver Rostov-Don en 1/2 finale du Final 4 de la Ligue des Champions (18H, beIN SPORTS 3). Un rendez-vous qui va avoir un air de la finale du dernier Euro remporté face à la Russie… 

Nous avons joué la Russie en finale des Jeux Olympiques à Rio, en finale de l’Euro à Paris, et on va retrouver Rostov en 1/2 finale de la Ligue des Champions. Un nouveau duel « Franco-Russe », visiblement on s’aime beaucoup, mais c’est de bonne guerre. 

 

Justement, est-ce-que vous abordez ce rendez-vous de la même manière qu’avec l’équipe de France avant d’affronter la Russie ? 

On en fait totalement abstraction. C’est ce que nous avions fait dans la préparation de nos matchs face à Rostov cette saison en Ligue des Champions. Même si une bonne partie de leur équipe joue avec l’équipe nationale de Russie, le staff est différent, le contexte est différent, l’état d’esprit aussi. Après forcément on va se servir de ce qu’on a fait en équipe de France pour le travail individuel sur nos adversaires, mais par rapport au collectif nous ne préparons pas le match de la même manière. Comme je le dis à chaque fois, c’est une page club qui va s’écrire ce weekend, c’est nouveau, alors qu’avec l’équipe de France nous sommes dans une spirale avec beaucoup de résultats. C’est une grande première avec Metz et même si individuellement beaucoup de joueuses de l’équipe ont vécu ce type de grand rendez-vous, pour le club c’est nouveau. Nous sommes excitées par l’enjeu, on travail toute l’année pour vivre cela… 

 

On parle du syndrome de la première fois dans ce Final 4 que vous allez aborder pour la première fois de votre histoire. Comment appréhendez-vous cela ? 

Je n’y crois pas personnellement. C’est comme le syndrome des nouvelles joueuses en sélection, qui ne sont pas forcément attendues. Ce n’est pas comme si nous n’avions rien construit en amont, il y a eu beaucoup de travail pour en arriver à ce Final 4, et nous ne sommes pas ici par hasard. Il va falloir surmonter cela. 

 

Cette saison vous avez gagné vos deux confrontations face à Rostov en vous appuyant sur une défense de fer. Ce sera un élément déterminant pour cette 1/2 finale…  

Exactement. C’est un peu l’ADN du handball français, à l’image de l’équipe de France. C’est sur ça que nous construisons nos succès, avec d’abord une grosse défense, qui nous permet de récupérer et de monter des ballons. C’est certain que la défense est un secteur propre à nous-mêmes, on aime défendre dur, et c’est ce qui nous permet d’être dans nos matchs. Lorsque l’on fait de gros matchs, on s’appuie souvent sur une grosse défense. 

 

Rendez-vous à 17H sur beIN SPORTS 3 pour découvrir un reportage sur le parcours des Messines cette saison en Ligue des Champions.  

 

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