ITW – Grégory Müller (Metz Handball) : « Ça été un déplacement massif ! »
Vainqueur du Strasbourg Achenheim Truchtersheim Handball lors de la superbe soirée de la 5e journée de Ligue Butagaz Energie au Rhenus, le Metz Handball avait réussi à déplacer plus de 350 supporters pour l’évènement. Grégory Müller, le directeur du service commercial du club revient sur ce temps fort.
Grégory, Metz s’est fait remarquer sur le terrain, mais aussi en tribunes lors de la 5e journée jouée au Rhenus. Vous avez, vous aussi, presque réalisé un record grâce à ce déplacement…
Oui, ça été un déplacement massif ! Aujourd’hui, le Metz Handball est le seul club français capable de déplacer autant de supporters que ça soit au SATH, cette fois-ci, ou peut-être même ailleurs aussi. Donc ramener plus de 350 personnes à Strasbourg, aujourd’hui, en Ligue Butagaz Énergie, ça n’existe pas ailleurs. Ça a été un tour de force de notre côté, comme on l’avait déjà fait l’année dernière, de redéplacer des gens sur un match où on sait que l’on va soutenir l’équipe et passer un grand moment.
Comment avez-vous mis cela en place ?
Comme l’année dernière, dès que le SATH avait évoqué le fait d’aller au Rhénus, on a eu dans l’idée d’organiser quelque chose. On s’était appelé très rapidement avec eux pour savoir comment nous, nous pouvions faire notre « part de boulot ». On avait déjà réussi à faire venir du monde l’année dernière, donc forcément quand ils ont redémarré cette année cet événement, on s’est repositionné de la même façon. Avec la spécificité cette année que l’on était sur une semaine de vacances et sur un week-end avec un férié le vendredi. Pour autant, on a quasi réussi à faire la même chose que l’année dernière, malgré ces contraintes, donc on a réussi à générer cet engouement encore une fois. De notre côté, on pense que c’est vraiment important pour l’image du hand, de pouvoir remplir des salles, d’avoir une belle ambiance. Montrer que nous étions capables de fédérer autour de l’image de notre club allait dans ce sens. On doit être moteur dans ce sens en France et sur le plan international. On avait d’ailleurs déplacé 650 personnes à Budapest l’année dernière au dernier Final Four. C’était aussi un vrai tour de force et même la fédération internationale l’avait évoqué parce qu’aucun club d’aucun pays n’avait réussi à faire cela jusqu’à présent.
Dans tous les cas, les supporters se sont régalés…
Il y a une réelle demande de leur part. Et cela dépasse le cadre du simple résultat sportif à suivre. Notre but c’est de créer un moment de communion et d’échange. Et ce avec les équipes et supporters adverses et puis entre nous, tout simplement. Cela va nous permettre de créer du lien. Il y a des gens qui ne sont pas spécialement de Metz et qui viennent à ces déplacements-là. Parce qu’ils viennent vivre un moment tous ensemble, en jaune, autour d’une même émotion. Et on s’en sert toute l’année car c’est une façon de faire communier les gens de façon régulière.