ITW – Jessica Vargas Ferreira capitaine inspirante du HBCAM63

Sur le podium de la Deuxième division féminine après seize journées, le Handball Clermont Auvergne Métropole 63 réalise une très belle saison dans l’antichambre de l’élite. Le HBCAM63 peut compter sur sa capitaine, la dévouée Jessica Vargas Ferreira, qui dispute actuellement sa cinquième saison avec la formation clermontoise. La gardienne portugaise de 26 ans s’impose comme une cadre légitime du vestiaire auvergnat, et prend à cœur son rôle de capitaine au sein du HBCAM63. Elle a pris le temps de répondre à nos questions dans le cadre de notre feuilleton consacré aux capitaines inspirantes de la Ligue féminine de handball.

Lorsque j’étais jeune j’ai fais un peu de natation mais j’ai juste participé à 2/3 compétitions, c’était seulement pour apprendre à nager. J’ai découvert le handball à l’école, c’était comme l’UNSS en France car c’était des compétitions entre les écoles. A ce moment-là je ne faisais pas de handball en club et ce sont les parents d’une copine qui m’ont dit qu’il n’y avait pas de gardienne dans l’équipe de leur fille. Comme personne ne voulait, je me suis proposé de faire gardienne pour un match et puis finalement j’en ai fais plusieurs. A l’époque j’avais déjà quelques qualités.

Depuis 2-3 ans le handball est le centre de ma vie, tout ce que je fais est adapté en fonction de ce sport. Si je vais au restaurant je pense toujours au handball car je sais que le lendemain j’ai match ou entraînement. De même pour les heures de sommeil je planifie toujours mes journées pour avoir 8 heures de sommeil car c’est ce dont j’ai besoin. En ce moment le handball c’est ma vie, j’essaye donc d’être la plus professionnelle possible puisque c’est mon métier.

Avant d’être capitaine je ne pensais pas qu’il y avait autant de responsabilités. A chaque fois qu’il se passe quelque chose concernant l’équipe, c’est vers moi que les filles et le staff se tournent. Je crois que c’est un rôle important entre gérer les émotions et trouver les bonnes solutions pour équilibrer le groupe. Je suis plutôt du style motiver, donner des défis aux filles pour qu’elles puissent avancer et tenter de nouvelles choses. Il y a beaucoup de gardiennes qui n’aiment pas prendre de roucoulette, de chabala ou de lob… mais moi à chaque fois que c’est bien je les encourage et j’essaie de maintenir toutes les filles motivées avec des pensées positives. Je dis toujours qu’il faut regarder vers le haut.

Passionnée, fun et guerrière

Notre objectif est de terminer sur le podium. Pour le moment nous sommes troisièmes, donc nous sommes dans l’objectif. On verra ce qu’il se passe pour la suite.

Oui bien sûr j’ai déjà des projets qui sont en place. J’ai une licence en communication donc c‘est cela que j’aimerais faire, en travaillant peut-être avec un club ou avec la fédération. J’aime aussi coacher des gardien(nes) c’est quelque chose qui me plaît. En tout cas c’est sûr que je travaillerai dans la communication d’une entreprise ou d’un club sportif.

J’essaie d’être un exemple sur et en dehors du terrain, j’ai une mentalité très professionnelle et je pense être capable de le montrer sur le terrain. Je fais de mon mieux pour aider tout le monde à atteindre le meilleur niveau car c’est un sport collectif. Je ne peux rien faire toute seule et j’ai besoin de mes coéquipières, je suis là pour les aider.

Je trouve que c’est une très belle plateforme de médias. Il y a plusieurs rubriques plutôt variées avec des vidéos types « entretien » ou encore des vidéos plutôt « drôles. Il y a toujours des lives de match avec une très bonne qualité. De plus 4€ par mois ce n’est pas grand chose. Il y a pas mal de contenu de la première division masculine et féminine mais également sur les équipes de France, je trouve que c’est une très belle plateforme.

Retrouvez chaque semaine un nouveau feuilleton sur la capitaine inspirante de LFH sur notre site internet, les réseaux sociaux de la FFHandball et de la LFH et même dans la handline !