J5, tous les résultats
A 8 secondes de la fin, Amélie Goudjo inscrit le but victorieux pour les Lionnes (22-21).
Issy Paris sur le fil
Bienveillant, Issy Paris aura offert du suspens au public, venu nombreux, à Meudon… Vainqueur à 8 secondes du buzzer grâce à un tir de son pivot Amelie Goudjo, IPH se replace au classement, 5ème à 1 point du podium. On imagine la frustration de Besançon qui enregistre là sa 4ème défaite de la saison, la 3ème avec un seul petit but d’écart.
La victoire n’est cependant pas volée par les Parisiennes, largement devant pendant les 50 premières minutes. 3-0 après 2’ par Charlotte Mordal, 8-2 après 8’30 par Amélie Goudjo. Les locales gèraient tranquillement leur avance avant de rentrer au vestiaire, ce qu’elles faisaient avec 4 buts d’avance, 14-10. Même configuration après la pause, Issy Paris creusait à nouveau l’écart (17-11 à la 38’, 18-12 à la 39’). Un temps mort pour Besançon s’avérait bénéfique pour les extérieures, lesquelles grignotaient leur retard (par Jovana Popovic, Patricia Alonso-Jimenez, Marine Dupuis) et se remettaient à y croire.
Issy Paris se laissait rejoindre et c’est Laurence Brame qui égalisait (20’55) pour l’ESBF. Le score en restait là pendant pas moins de… 7 minutes, la gardienne Catherine Gabriel arrêtant plusieurs tirs dans le “money time“ (15/37, 41%). C’est un penalty (28’) transformé par Karolina Zalewski qui redonnait l’avantage aux Parisiennes (21-20). Nouveau temps mort pour Florence Sauval, après quoi Alice Lévêque recollait (21-21). Arnaud Gandais prenait à son tour un temps mort. Il restait alors moins d’une minute. Guerre des nerfs et guerre tactique… Coralie Lassource provoquait une sanction (2 minutes) et Amélie Goudjo inscrivait le but libérateur, celui de la victoire, à 8 secondes de la fin. Besançon n’avait plus le temps de revenir. Score final 22-21. Après 5 journées, Besançon occupe la 9ème place avant de recevoir Toulon St-Cyr, samedi prochain.
Le HAC sur le podium
Grâce à sa victoire (19-21) à Nice, le HAC monte sur le podium pour la toute 1ère fois de la saison. Les joueuses d’Aurélien Duraffourg étaient pourtant surprises dès l’entame (2-0 après 2’) avant d’inverser la tendance (2-4, 7’). Les Havraises se montraient solides défensivement, comme à leur habitude. 3ème victoire d’affilée et pour la 3ème fois consécutive, les Ciel et Marine maintiennent leur adversaire (Toulon, Metz,, Nice) sous la barre des 20 buts. En 1ère période, Nice ne trouvait le chemin des filets qu’à 7 reprises (7-13 à la pause), ce, face à la meilleure défense du championnat. L’écart se réduisait au retour des vestiaires pour atteindre 2 petits buts d’écarts au final (19-21).
Maida Arslanagic, qui sonnait la révolte (aidé par Manon Le Bihan, à 100% de réussite) est, une fois encore, la meilleure marqueuse côté niçois (6/11), également meilleure buteuse de la rencontre puisque côté havrais, la Norvégienne Gina Lorentsen inscrit 5 buts (sur 5 tentatives, 100%), suivie de Jovana Stoiljkovic (4/8). Le Havre se déplace à nouveau (Nîmes) le week-end prochain tandis que Nice ira défier Dijon chez lui (J6).
Toulon si près de la victoire
Après 3 défaites de rang, Marie-Paule Gnabouyou et ses coéquipières entamaient la rencontre dos au mur. Elles la terminaient dos à dos avec les Miossaises (28-28) bienheureuses d’égaliser à 45 secondes de la fin, par Zivile Jurgutyte. Une rencontre dans laquelle le MBBA menait rapidement (2-5 après 8’). Thierry Vincent prenait un temps mort, il su trouver les mots puisque ses joueuses revenaient au score sans traîner. D’abord par Tina Flognman, puis la jeune Dounia Abdourahim, Laurence Germany et Audrey Deroin pour revenir à 6-6 (12’). La capitaine de Mios Sabrina Ciavatti-Boukili redonnait l’avantage aux siennes mais le score restait serré jusqu’à la pause (15-17). Il le resta toute la 2nde période, les deux équipes se rendant coup pour coup, maintenant sans discontinuer (ou presque) un score de parité. A la 57’, Julie Goiorani permettait au TVSCHB de mener de 2 buts (28-26). Mios recollait par Marion Maubon (28-27) auteure de 5 buts (5/6, 83%), les Toulonnaises trouvaient les poteaux et Thierry Vincent prenait un dernier temps mort.
Seulement à 45 secondes de la fin, la Lituanienne Zivile Jurgutyte inscrivait le but égalisateur pour Mios (28-28). Un ultime tir sur le poteau (décidément) de la Toulonnaisse Silvia Pinheiro Araujo, pourtant meilleure marqueuse du match (8/13) n’y fera rien… Côté Miossais, Sabrina Ciavatti-Boukili et Iveta Luzumova inscrivent chacune 7 buts avec, du coup, le même pourcentage de réussite (7/10, 70%).
Katty Piéjos et Nina Kanto retrouvent le sourire.
Metz, quel festival !
Après leur défaite en Normandie (Le HAC-Metz, 20-22, J5), il fallait s’attendre à une réaction des Dragonnes. Et quelle réaction ! Face à Nîmes, les joueuses de Sandor Rac ont dépassé la barre symbolique des 40 buts (44-27), inscrivant plus du double de buts que face au Havre. +17, c’est aussi le plus gros écart enregistré en LFH cette saison. Nîmes se déplaçait sans sa gardienne Nicky Houba, toujours sonnée après un choc à la tête face à Toulon (J5).
Il n’empêche, les Messines semblaient intouchables samedi soir dans leurs Arènes. Sous les caméras de Mirabelle TV et sous les yeux d’Amandine Leynaud, les Messines ont fait le spectacle. Paule Baudouin inscrivait pas moins de 5 buts dans le 1er quart d’heure, avant de terminer meilleure marqueuse de la rencontre (9/12) et de la 5ème journée de LFH. Toutes les joueuses de Metz ont marqué, y compris la jeune Roseline Ngo Leyi (19 ans) qui inscrivait trois buts dans les dernières minutes, dont une belle réalisation sur un kung-fu. Katty Piejos était à 100% (5/5) et Nina Kanto au rendez-vous (5/7).
Côté nîmois, Cindy Champion (6/12) et Nina Jericek (6/10) tentaient bien de limiter la casse mais nul doute que cette jeune équipe de Nîmes aura appris de ce genre de rencontre. Metz est toujours d’attaque avant de se déplacer à Mios le samedi 27 octobre. Dans le même temps, Nîmes, qui a pris tous les points à domicile, reçoit Le Havre.
Fleury Loiret toujours leader et invaincu
Lors d’une récente interview avec Frédéric Bougeant, le coach fleuryssois se projetait sur notre site : “Je regarde surtout nos 2 prochains matches (Nice, Dijon) qui peuvent s’avérer très rentables en termes comptables. Si nous négocions bien ces 2 rencontres, nous pouvons nous positionner idéalement dans la course aux play-offs“. Mission accomplie pour les Panthères, toujours invaincues avant d’affronter successivement Issy Paris, Toulon St-Cyr et Metz. Fleury a parfaitement maîtrisé son déplacement à Dijon (18-27), tout comme son début de championnat. Le club du Loiret n’a toujours pas perdu. A l’inverse, Dijon n’a toujours pas gagné dans son Palais des Sports.
Pas de surprise en Côte d’Or, le leader a mené de bout en bout la rencontre. Pourtant, c’est Dijon qui ouvrait le score par Lina Krhlikar tandis que la gardienne Zaneta Tothova stoppait les 3 premiers tirs adverses. Mais dès lors que la machine fleuryssoise fut enclenchée, il était difficile de l’arrêter. Après que Nely-Carla Alberto ait ouvert son compteur après 5’, et par là-même celui de son équipe, l’écart se creusait rapidement (1-6 après 11’, 2-8 après 14’ sous l’impulsion de la capitaine espagnole encore très en vue samedi). Il fallait un penalty, transformé par Véronika Vorreiterova (14’, 3-8) et les locales redoublaient d’effort pour revenir, mais elles rentraient au vestiaire avec 4 buts de retard (10-14).
Difficile alors, pour les Dijonnaises de revenir au score… D’autant qu’en 2nde période, Fleury gérait en solide leader. Nely-Carla Alberto (8/12), Karolina Siodmiak (6/8) et Manon Houette (5/7) se montraient inspirées. Côté Dijon, Jocelyne Mavoungou-Tsahout termine meilleure marqueuse (5/11). Et, face à son ancien club, Christophe Maréchal regrettait : “Si on ne dépasse pas les 23 buts (inscrits face à Besançon, ndlr), on ne va pas gagner beaucoup de matches. On n’a pas été assez efficaces en attaque placée pour leur faire peur“. Dijon reçoit à nouveau le week-end prochain (Dijon-Nice, J6). Pour une 1ère victoire au Palais des Sports ?