Squad LFH – Laura Glauser : « Revenir pour la fin de la saison avec Metz, et pouvoir prétendre à une place aux JO »
(photo : Bertrand Delhomme)
Victime d’une rupture des ligaments croisés en octobre dernier, Laura Glauser a dû passer par la case opération, et a entamé en février son troisième mois de rééducation. Entre ses séances de kiné quotidiennes, la gardienne messine retrouve ses partenaires trois fois dans le semaine aux entraînements, pour y effectuer du renforcement musculaire et travailler son cardio avec le préparateur physique. L’occasion pour elle de remettre un pied au sein du collectif lorrain, « Ce sont des moments qui me permettent de retrouver les filles. Ça fait plaisir de revoir mes partenaires, de revoir du jeu aux entraînements. Je peux échanger avec elles, alors qu’en match j’ose pas trop les déranger. Je suis forcément contente de revivre ces moments, même si je ne peux pas encore participer normalement aux séances. » lâche l’intéressée.
Recrutée par Györ pour la saison prochaine, Laura Glauser quittera son club de « coeur » dans quelques mois pour rejoindre le quintuple vainqueur de la Ligue des Champions. « Je suis contente et flattée que Györ se soit manifesté pour me faire venir. Maintenant ça a été une décision difficile à prendre. Ça fait 10 ans que je suis ici, Metz est une deuxième maison pour moi…« . L’intéressée ne veux pas terminer « son histoire (avec Metz) sur un croisé.« , et met tout en oeuvre pour pour pouvoir atteindre ses objectifs : « Il y a deux choses qui me tiennent à coeur pour mon retour, la première est de revenir pour la fin de saison avec Metz, et puis forcément l’échéance à venir avec l’équipe de France, les Jeux Olympiques.« . Un calendrier serré, mais pas impossible à tenir pour la joueuse de 26 ans, qui reste pour l’instant focaliser sur son travail quotidien de rééducation, « J’avance étape par étape. J’essaie de ne pas trop penser à tout ça, et je me concentre vraiment sur la rééducation de mon genou pour revenir dans les meilleures dispositions. J’ai encore de belles années devant moi, et il ne faut pas faire n’importe quoi.« .
(photo : Bertrand Delhomme)
Pour penser à autre chose et évacuer la pression et la frustration de devoir ronger son frein dans les tribunes des Arènes pendant les matchs de ses partenaires, Laura Glauser peut compter sur la présence de sa fille, Kaniela, née en avril 2018. « Je suis convaincue que dans chaque chose négative, il y a du positif à tirer, et cette période me permet de vraiment profiter de ma fille. Certes cette blessure vient nuire à mon travail, mais j’espère revenir plus forte après. Ma fille ne me laisse pas le temps de tergiverser, elle ne me demande pas comment va mon genou, on enchaîne et c’est très bien comme ça.« .
La Messine reste très proche du quotidien de son équipe malgré sa blessure, et a tenu à tempérer la période moins en réussite que traverse le champion de France en titre. « Il n’y a rien d’alarmant. Je sais que les filles sont frustrées par les derniers résultats, mais nous sommes co-leaders du championnat, en tête de notre groupe en Ligue des Champions. On se fait un peu « incendier » ces derniers jours, mais il faut éteindre la flamme. Les titres se jouent à la fin de la saison ! ». En fin de saison, Laura Glauser espère bien pouvoir refouler le parquet des Arènes, pour s’offrir un départ à la hauteur des 10 années passées à défendre le maillot des Dragonnes, avec le succès que l’on connait. En tout cas à Györ, elle partira avec « ma fille, mon chéri, mon chien, tout le monde (sourire). » et peut être de nouveaux titres dans ses valises.
