SquadLFH – Nice, un club au passé jeune

Nodjialem Myaro, ex-internationale française, OGC Nice Handball

Nodjialem Myaro a porté les couleurs de l’OGC Nice de 2010 à 2013. 

 

Cette semaine, coup de projecteur sur l’OGC Nice Côte d’Azur Handball, quatrième club mis en lumière par notre nouveau dispositif #SquadLFH lancé à l’occasion de cette saison 2017-18. Focus sur un jeune club qui est passé de la Nationale 3 à la Ligue Féminine de Handball en cinq ans, entre 2007 et 2012. 

Etape après étape, Nice s’est fait un nom 

L’OGC Nice Côte d’Azur Handball est l’un des plus jeunes clubs qui évoluent en Ligue Féminine de Handball. C’est en 2006 que le projet de handball féminin vers le haut niveau va voir le jour dans le paysage niçois, sous l’impulsion du président Claude Israël et des élus locaux. Pensionnaire de Nationale 3 lors de la saison 2007-08, le club azuréen va parvenir à décrocher le titre de champion de France de N3, sous l’impulsion de l’internationale sénégalaise et ex joueuse de LFH, Fanta Diagne. C’est l’ASPTT Nice Handball qui porte le projet à l’époque, et qui va décrocher son billet pour la Nationale 1, après une saison 2008-09 qui restera dans l’histoire du club. En effet, les dirigeants niçois parviennent à attirer Valérie Nicolas dans leur collectif. La championne du monde française (2003) va apporter sa riche expérience à sa formation, qui va poursuivre sa fulgurante ascension avec dès sa première année en N2, un nouveau titre de champion de France, qui va offrir à Nice sa place en Nationale 1. L’effervescence ne cesse de croitre autour du projet azuréen, qui va parvenir à recruter une autre championne du monde dans ses rangs, en la personne de Nodjialem Myaro (présidente actuelle de la LFH). Avec un effectif compétitif, l’ASPTT Nice Handball affiche ses ambitions, et va de nouveau réaliser une saison pleine, pour décrocher son ticket pour la D2F à l’issue de l’exercice 2009-10. Trois montées en trois ans, qui permettent au club niçois de se faire un nom au sein du paysage handballistique féminin français. 

 

Darleux_cleopatre_26_Pillaud (Personnalisé)

Cléopatre Darleux a porté les couleurs niçoises de 2014 à 2016. 

 

« L’ASPPTT Nice Handball n’ayant malheureusement plus les épaules assez larges pour aborder le professionnalisme de manière efficace, c’est donc la création cette année là de l’OGC Nice Côte d’Azur Handball avec la passation de pouvoir à la présidence entre Monsieur Claude Israël et Monsieur Ange Ferracci. », nous explique Claude Mirtillo, historique du club, et actuel responsable technique de l’OGC Nice Côte d’Azur Handball. Pour ses premiers pas en D2F, l’OGC Nice termine à une belle quatrième place, et prend date pour l’avenir, avec l’objectif de rejoindre l’élite du handball féminin français à court terme. Un objectif qui va se réaliser dès la saison suivante (2011-12). Les Niçoises réalisent une saison aboutie, et décroche le titre de champion de France de D2F, qui leur permet d’accéder à la Ligue Féminine de Handball. En cinq ans, le club niçois est passé de la N3 à la LFH, une ascension fulgurante, pour un club jeune et ambitieux, qui a passé les étapes une à une avant de se faire une place parmi les meilleurs. Depuis 2012, l’OGC Nice a alterné le bon et le moins bon en D1. Le club s’est structuré professionnellement en coulisses, et a cherché à performer sur le plan sportif. Des grands noms ont rejoint le projet niçois, à l’image d’Alexandra Lacrabère, Cléopatre Darleux ou bien encore Béatrice Edwige. Mais les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur des espérances, en dehors d’une finale de la Coupe de la Ligue disputée en 2016. Malgré tout, l’OGCN parvient à se maintenir en LFH, et va travailler dur autour de sa formation, dans le sillage d’Emmanuel Dott.

 

A l’issue de la saison 2015-16, le club décide de prendre un nouveau tournant, et d’ouvrir un nouveau chapitre. Pas moins de dix joueuses quittent la Côte d’Azur, et Marjan Kolev est appelé pour prendre la succession de Sébastien Gardillou à la tête de l’équipe niçoise. « Un projet un peu moins ambitieux, mais plus en réalité avec l’économie du handball féminin niçois. » concède Claude Mirtillo. La saison 2016-17 a donc été celle du changement pour l’OGC Nice, qui a dû reconstruire avec de nouvelles joueuses arrivées, des cadres toujours présentes comme Ehsan Abdelmalek, et des jeunes espoirs lancés dans le grand bain. Si les Niçoises parviennent à réaliser quelques coups d’éclat, à l’image de leurs deux succès décrochés face à Brest, elles ont été obligées de passer par la case playdowns pour obtenir leur maintien en LFH. Sans vaciller, les partenaires de Marie François vont bien négocier cette phase délicate, pour permettre aux Aiglonnes de retrouver l’élite lors de l’exercice 2017-18. 

Les objectifs de la saison 2017-18 

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Carmen Martin impressionne déjà avec les Aiglonnes. 

 

« Avec la volonté de continuer à se structurer et de promouvoir le handball féminin sur le bassin niçois, le club signe un partenariat historique avec le club voisin de l’ASBTP handball, pour devenir un des plus gros clubs féminins de la région PACA en termes de licenciés. » nous présente Claude Mirtillo. Place forte du handball féminin dans le sud de la France, l’OGC Nice Côte d’Azur Handball aborde sa sixième saison consécutive en LFH avec des ambitions. L’effectif est stabilisé, renforcé à l’inter-saison par des joueuses renommées, dont les internationales Carmen Martin et Linnea Torstenson, arrivées en provenance de Bucarest avec qui elles ont remporté la Ligue des Champions en 2016. Internationale espagnole comme Carmen Martin, Ana Martinez vient compléter ce recrutement ambitieux, qui permet aux Aiglonnes de compter sur un effectif expérimenté pour aborder cette nouvelle saison. Avec un collectif mêlant de jeunes espoirs comme Jannela Blondou et Marie Fall, et des joueuses d’expérience comme Linnea Torstenson et Jane Schumacher, l’OGC Nice est armé pour retrouver une place en playoffs, objectif affiché avec mesure par Ange Ferracchi : « Après un renouvellement complet de son staff et son effectif la saison passée, nos « Rouge & Noir » vont continuer leur progression afin de retrouver les Playoffs. ». Nice se montre prudent après un dernier exercice difficile, mais compte bien jouer crânement sa chance dans une course aux playoffs qui s’annonce de nouveau très animée. 

Le début de la saison 2017-18 

Le début de saison de l’OGC Nice Côte d’Azur Handball vient confirmer les ambitions affichées par son président. Défait avec les honneurs par Metz lors de la première journée (20-24), les Aiglonnes vont marquer les esprits dès la seconde journée, avec un nul décroché sur le parquet du Brest Bretagne Handball (23-23). Malgré les absences de Jane Schumacher et d’Ana Martinez, les Aiglonnes affichent déjà un bel état de forme, à l’image d’une Carmen Martin déjà très bien intégrée sous ses nouvelles couleurs. Après avoir affronté les deux meilleures équipes de la saison 2016-17, Nice va décrocher son premier succès de la saison lors de la J03 contre Nantes (25-20). Une victoire maitrisée, qui va lancer définitivement la saison des Aiglonnes, qui vont dans la foulée faire tomber Dijon, Bourg de Péage et le Fleury Loiret. Des succès importants face à des adversaires directs dans la course aux playoffs, qui vont permettre à la formation azuréenne d’intégrer le Top 5 du championnat après cinq journées. Si les Niçoises se sont inclinées sur le fil à Besançon lors de la J07 (26-25), leur début de saison n’en reste pas moins réussi. L’OGC Nice se présente comme un candidat sérieux aux playoffs, et devrait donner du fil à retordre aux cadors dans la course au titre. 

 

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