[D2F J12] Léa Cuenot : « Optimiser notre jeu »
Meilleure buteuse de son équipe de Palente (40 réalisations), la pivot Léa Cuenot réalise, comme son club actuellement 6e, une saison de grande qualité. Au moment de recevoir Pessac, elle se livre sur les enjeux du moments.
Léa, alors que se présente la 12e journée de D2F, Palente pointe à la 6e place du classement général. Plutôt pas mal pour un promu ?
On est, pour le moment, dans les objectifs de saison que l’on s’était fixés. On ne voulait pas juste jouer le maintien, et donc aller chercher la meilleure place possible. On voulait montrer que l’on était capables de mieux et embêter les équipes du haut de tableau. C’est ce que l’on essaye de faire depuis septembre.
Cette semaine, vous avez donc un duel, à domicile, face à un concurrent direct, Pessac, pour la première partie de tableau, comment l’abordez vous ?
On l’aborde très sérieusement car on veut réussir un résultat. On a eu un gros mois de janvier avec deux victoires et deux défaites. Cela fait un moment que l’on n’a pas joué chez nous donc on a envie vraiment de concrétiser à la maison. On est un tout petit peu derrière cette équipe en terme de points donc on veut réussir à revenir sur elles. On va tout faire pour essayer de décrocher les 3 points.
Vous restez sur deux défaites « encourageantes » à l’extérieur, face à des cadors de la division. Qu’en dites-vous ? Il faut réussir à réenclencher tout de même ?
On savait que l’on se déplaçait pour des matchs difficiles. On livre malgré tout deux belles prestations pour chacune des rencontres, notamment nos deux premières mi-temps. Ça ne s’est pas terminé comme on l’espérait, mais on s’est dit que l’on était fières de pouvoir rivaliser avec des équipes du haut de tableau. On n’a pas à rougir. On aborde février avec une autre mentalité. Avec d’abord ce match face à Pessac qui va être déterminant pour nous, et aussi un déplacement à Saint-Grégoire où on voudra prendre des points. On n’a pas le droit à l’erreur.
À quoi vous attendez-vous de la part de Pessac ?
On sait que c’est une équipe qui joue très rapidement. Elles ont des qualités en montées de balle, en contre-attaques également. Ce sont des filles qui peuvent avoir de petits gabarits, qui prennent des duels. Elles vont nous embêter en défense sur ces qualités-là.
Comment devez-vous les jouer ?
Il faudra être solides en défense, apporter du physique. L’objectif sera aussi de gérer les temps forts et les temps faibles de la rencontre. Être intelligentes sur ces phases de jeu-là car on sait que c’est une équipe qui joue rapidement… nous aussi. Mais on sait aussi que ça n’est pas possible de jouer 60′ comme ça. Donc on devra optimiser notre jeu du mieux que l’on peut.
On l’a dit plus avant, vous êtes 6e actuellement. Qu’est ce qui vous satisfait dans le jeu que vous pratiquez ?
Je pense qu’au début, en terme de défense, c’était un petit peu compliqué, on se prenait pas mal de buts mais comme on en mettait aussi, ça fonctionnait. Là, cela fait 2/3 matchs où l’on se prend très peu de buts donc on va dire qu’à la trêve on a réussi à mettre l’accent sur un gros travail défensif car on sait que c’est très important. Sur notre jeu de transition, je trouve que l’on est bien aussi. Et notre capacité à nous adapter à l’adversaire que l’on en a en face de nous.
Sans oublier une bonne relation avec la pivot qui est la meilleure buteuse actuellement du club, non ?
Oui (rires). Même si moi je ne suis pas là à compter les buts… Car c’est toujours un travail collectif quand on marque. Mais c’est vrai que l’on a une jolie équipe cette année, qui fonctionne bien. Il y a un bon mélange, on arrive à toutes jouer ensemble. C’est plaisant. Et moi je marque grâce au travail de tout le monde. Sans mes arrières, cela serait compliqué d’avoir des ballons.
On sent que cette alchimie est vraiment réelle à Palente, cette saison, après un solide exercice 2023-2024 et cette montée…
On a eu 7 arrivées l’été dernier, ça n’est pas rien. Mais on a fait un vrai travail à l’intersaison pour reconstruire le groupe afin qu’il fonctionne au mieux. On y arrive petit à petit, on se connaît bien, autant hors que sur le terrain. Et ça fonctionne !