Les « Premières Fois » de Sephora Jeanne-Louise !

Gardienne phénomène du Pouzin, arrivée sur le tard au haut niveau, Sephora Jeanne-Louise réalise une grande saison avec le club ardéchois. Elle livre quelques unes de ses « Premières Fois » dans notre nouveau format.

TA PREMIÈre fois au Handball

Ce sont des amies qui m’ont emmenée. Dans le lotissement où j’habitais, elles étaient deux à aller au handball et m’ont proposé de venir avec elle. J’avais perdu mon père quelques mois auparavant donc ça a été comme une thérapie. Ça s’est super bien passé tout de suite. J’ai d’abord été joueuse de champ puis je suis passée dans les cages quand celle qui jouais gardienne est montée de niveau. Et je ne suis plus jamais ressortie. Et comme je préfère arrêter des tirs que de marquer, c’était parfait pour moi (rires).

Ton premier Coup d’Éclat vers le haut niveau

À la base, je devais venir en Métropole pour des raisons professionnelles. Et au final, quand on joue les finalités de 2022, avec l’Arsenal du Robert, on affronte Palente Besançon en finale. On gagne ce match aux penalties. Et Saint-Etienne, qui jouait la N2 juste avant nous, me repère. Ils cherchaient une gardienne et c’était parti !

Ton premier match en D2F

C’était la saison passée, face au Havre. En terme d’émotions, c’est un souvenir qui est incomparable. Je sais que me mettre dans le match avait été un peu compliqué, parce qu’il y avait un débordement d’émotions. En plus, elles étaient beaucoup plus fortes que nous donc ça avait été moins facile au niveau des conditions de match pour se lancer. C’était une belle étape dans ma carrière car vu mon âge, je m’étais presque dit que c’était quelque chose à oublier car c’est claire que mon parcours est atypique. Je suis assez âgée, je ne suis pas passée par un pôle ou un centre de formation… C’était un rêve qui était très lointain déjà. Mais réalisé !

ton premier arrêt en D2F

C’est sur ce match, mais je ne m’en souviens pas tant que ça. Quand je joue et que les sentiments sont passés, c’est la compétitrice que je suis qui prend les commandes. Je n’analyse pas trop que je réussis ça ou ça. C’est peut-être plus après. Et puis là, quand je suis arrivée au Pouzin, c’était déjà autre chose pour moi. Nous avions déjà disputé quelques matchs amicaux qui m’avaient permis de réaliser où j’étais (sourires). C’est probablement après 5 ou 6 journées, lors d’un match face à Bouillargues au cours duquel je réalise 20 arrêts, que j’ai vraiment pris conscience de tout ça.