News – Première journée des « Etats Généraux »
(photo : Bertrand Delhomme)
Le CREPS Île-de-France de Châtenay-Malabry accueille ce mercredi 21 décembre la journée des Etats Généraux du handball professionnel féminin piloté par le Centre de droit et d’Economie du Sport (CDES) de l’Université de Limoges.
En présence de personnes ressources représentatives dont les dirigeants, entraîneurs ou encore les responsables communication et marketing des clubs de LFH et des clubs VAP pensionnaires de D2F, le CDES a délivré en réunion plénière ses diagnostics établis sur le handball professionnel féminin. Les acteurs présents ont ensuite été répartis dans trois groupes, qui ont travaillé tout au long de la journée sur trois thématiques : le projet collectif du handball féminin professionnel / la gouvernance de la LFH / les projets clubs. A la fin de la journée, les acteurs se retrouveront en réunion plénière pour présenter et débattre des conclusions tirées lors des ateliers mis en place.
C’est « dans des conditions favorables offertes par le CREPS Île-de-France » que Joël Delplanque (président de la FFHandball) et les différents acteurs présents à Châtenay-Malabry participent à la première journée d’échanges des Etats généraux du handball féminin professionnel féminin, qui a pour but d’apporter un diagnostic objectif de l’état actuel du handball professionnel féminin par l’intermédiaire du CDES – organisme indépendant et dont l’expertise matière d’économie du sport reconnue longue date – et de dégager collectivement de nouvelles pistes et moyens permettant d’en renforcer sa viabilité économique, sa médiatisation, mais également sa gouvernance ou encore l’implication de ses acteurs dans les projets territoriaux et nationaux.
« Arriver à échanger, discuter avec franchise. On peut se battre tous ensemble pour continuer à avancer ensemble. C’est une initiative qui cherche à travailler en profondeur. » présentait Olivier Krumbholz, tout juste de retour des championnats d’Europe en Suède. Une journée de travail, pour « Réfléchir collectivement sur ce qu’il faudrait faire pour passer un cap. Les clubs féminins rencontrent une forme de crise, mais le handball féminin avance. Il a eu de très bonnes choses de faites, et j’espère que cette journée va offrir des pistes de développement. » analysait de son côté Béatrice Barbusse.
Dans son premier rapport, le CDES a laissé entrevoir plusieurs pistes de développement pour le handball professionnel féminin, en dressant un bilan objectif de la situation des clubs dans plusieurs domaines. L’attractivité du championnat, le diagnostic territorial, le degré d’autonomie de la LFH, le diagnostic financier, les équipements… autant de thèmes abordés tout au long de la journée dans les trois ateliers mis en place par les membres du CDES, pour les acteurs présents aujourd’hui au CREPS Île-de-France. « L’expertise du CDES va nous permettre de réfléchir, et de trouver ensemble de nouvelles perspectives de développement pour le handball professionnel féminin. Il faut continuer à évoluer, à progresser, et j’espère que ces ateliers vont nous permettre de le faire ensemble. » évoquait Nodjialem Myaro (présidente de la LFH).