D2F – On fait le point !

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(photo : Celles sur Belle)

 

Alors qu’en Ligue Féminine de Handball le suspense bat son plein dans la course aux playoffs à moins de huit épisodes de la fin de la phase régulière du championnat, en D2F, la lutte pour le titre et l’accession en LFH est au coeur des débats. Après 11 journées, l’Entente Noisy le Grand / Gagny et Merignac se partagent la première place avec 30 points au compteur. Dos à dos lors de la J09 (30-30, FM), les deux formations ne sont pas parvenues à se départager, et ce sont les Franciliennes qui occupent le fauteuil de leader grâce à une différence de buts favorable. Derrière ce duo de tête, on retrouve Plan de Cuques et Aunis (25 points), les deux belles surprises de ce début de ce saison, avec Mérignac. Dans un championnat très ouvert, les deux formations ont su tirer leur épingle du jeu depuis le début de la saison, avec des performances remarquées, comme le succès des Sudistes sur le parquet de St Amand les Eaux lors de la J07 (27-31). Il faut descendre justement à la cinquième place pour y retrouver le premier club VAP, avec St Amand Porte du Hainaut, qui compte également 25 points. 

 

Pour rappel, le statut VAP a été attribué en début de saison à Celles sur Belle et St Amand les Eaux Porte du Hainaut, qui remplissent le cahier des charges imposé par la Fédération Française de Handball pour accéder à la Ligue Féminine de Handball (plus d’infos ici). Sur le plan sportif, le mieux classé des deux clubs VAP à l’issue de la saison 2017-18 gagnera son ticket pour l’étage supérieur, sous réserve ensuite de répondre au cahier des charges de LFH.

 

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(photo : HBCSA / Nicolas Harvent)

 

Auteur d’un début de saison contrasté avec un bilan de six victoires pour deux nuls et trois défaites, le HBCSA est pour l’instant dans les cordes, et reste donc en embuscade pour la suite de la saison. Après une fin d’année 2017 compliquée, le collectif de Florence Sauval est reparti de l’avant avec deux succès de rang en 2018, et compte cinq points de retard sur le duo de tête. Pour Celles sur Belle, la première partie de l’exercice 2017-18 n’a pas été de tout repos. Reléguées en D2F à l’issue de la saison dernière, les Celloises ont eu du mal à repartir de l’avant. Contraint de composer avec les blessures de joueuses cadres, dont l’absence longue durée de Sladjana Topic, le HBCC a remporté six de ses onze matchs depuis le début de la saison. Celles sur Belle occupe la sixième place du championnat à l’aube de la J12, avec deux points de retard sur le Top 5. Une situation loin d’être alarmante pour le club des Deux-Sèvres, qui reste sur deux beaux succès, dont une victoire probante à Mérignac lors de la J10 (25-30). A la mi-saison, rien n’est encore joué en D2F, et la suite des événements s’annonce palpitante à tous les étages. 

Du nouveau à l’horizon 2018-19

 

Adoptée lors de l’assemblée générale 2016, la formule du championnat D2F évoluera la saison prochaine, comme l’ensemble de l’architecture des compétitions féminines, avec le passage de 12 à 16 clubs et une compétition en deux phases :

  • une première phase disputée en 2 poules de 8 équipes, soit avec 14 matchs aller-retour par club, à l’issue desquels les 4 premiers de chaque poule disputeront une poule haute dite « playoffs » et les 4 derniers une poule basse dite « playdowns »,
  • la seconde phase avec 8 matchs par club contre les équipes issues de l’autre poule de première phase avec conservation des points acquis en première phase entre équipes d’une même poule.

Le 1er des playoffs sera champion de France et le meilleur VAP du championnat accédera en LFH pour 2019-20, sous réserve de remplir le cahier des charges de la division.

Les 4 derniers des playdowns seront quant à eux relégués en N1F, tandis que les premiers des 4 poules de N1F accèderont en D2F sous réserve de respecter le cahier des charges de D2F.

Concernant le flux d’équipes entre la N1F et la D2F, notons que dorénavant 12 équipes se maintiendront en D2F et pourront poursuivre leur structuration vers le secteur professionnel, contre 9 actuellement.

 

Parallèlement, la fédération a travaillé depuis plusieurs mois avec les clubs de D2F et de N1F sur la structuration de la D2F. L’enjeu de structuration et d’équité sportive s’est traduit par la volonté partagée de mettre en place un cahier des charges minimum obligatoire pour tous les clubs participant au championnat D2F.

 

Ce projet, qui a recueilli l’accord très majoritaire des clubs réunis au siège fédéral le 20 janvier dernier, comprend une mise en œuvre progressive sur plusieurs saisons, dont la première étape en 2018-19 visera uniquement l’encadrement sportif et médical pour l’équipe de D2F. Ainsi, si le projet est définitivement  adopté par le conseil d’administration fédéral en mars 2018, tous les clubs de D2F devront présenter à partir de la saison prochaine un entraineur professionnel à temps plein et un médecin ou un kiné lors de leur match à domicile.