Divers – Retour sur le stage « SNU18 » avec les jeunes espoirs du handball féminin français
Melina Peillon, pôle du Centre Val de Loire, club Fleury Loiret HB
Les meilleures joueuses nées en 2001 et 2002, ainsi que les joueuses de 2003 déjà retenues en France U17, étaient réunies à la Maison du handball pour le « SNU18 » (ex SN3).
Comme chaque année au mois de février, la Direction Technique Nationale féminine réunit une soixantaine de joueuses des pôles Espoirs pour le stage annuel désormais appelé « SNU18 ». Cette saison, 64 jeunes filles au total, nées en 2001 (29 joueuses), 2002 (29 joueuses) et 2003 (6 joueuses), ont été réunies du 21 au 26 février 2018, pour des séances d’entrainements et des matchs disputés sur 3 jours dans la nouvelle Maison du Handball à Créteil. Les joueuses ont été sélectionnées par Eric Baradat (responsable du projet de performance fédéral féminin et entraîneur de l’équipe de France U19) et Sébastien Gardillou (adjoint d’Olivier Krumbholz en France A féminine) à l’issue des derniers interpoles organisés à Bourg de Péage début février. La plupart de ces joueuses sont aux portes des sélections en équipe de France Jeunes ou Juniors et visent une entrée en centre de formation pour la saison 2019-20 ou les suivantes.
Premier SNU18 sur le gymnase principal de la Maison du handball
Pour ce regroupement, les joueuses étaient réparties en 4 groupes, dont l’encadrement a été confié par la DTN pour le groupe U17 à Laurent Puigségur et Myriame Saïd Mohamed, pour les 3 autres groupes à Pierre Taillé, Corinne Krumbholz, Eric Calcagnini, Benjamin Schmidt, David Burguin et Béatrice Delburg. Jonathan Mouton était quant à lui chargé de l’accompagnement individuel de quelques joueuses ciblées par la DTN et des tests d’explosivité du train inférieur ; Pierre Yves Boussuge de l’analyse vidéo, Lionel Bourgey et Marina Khatkova de l’accompagnement des gardiennes de but, alors que le Dr Jacques Girardier pilotait un encadrement médical de 3 kinésithérapeutes (Sandrine Cano-Sisteron, Christelle Gire et Guillaume Néron). Dans les tribunes, de nombreux responsables de centres de formation des clubs de LFH sont venus vérifier les impressions laissées par ces futures joueuses de haut niveau lors des récents interpôles de début février.
Ces joueuses ont pu bénéficier de l’ensemble des installations du nouvel écrin fédéral et ont reçu la visite du Président de la Fédération, Joël Delplanque. Pour la troisième fois, un échange a aussi été mis en place entre ces jeunes filles et Cécile Mantel, responsable du service juridique de la Fédération et de la Ligue féminine de handball, pour une réunion d’information sur différents aspects juridiques en lien avec le sport de haut niveau et le professionnalisme.
L’objectif de ces échanges était d’offrir aux joueuses des clés de lecture pour leur permettre d’aborder de façon la plus éclairée possible leur parcours vers le professionnalisme. Il fut ainsi notamment question :
- des droits et devoirs des joueuses dans un centre de formation (y compris en fin de convention),
- de l’importance de planifier son projet universitaire et de se renseigner sur les dispositifs d’aménagement d’études existant
- de la réglementation encadrant l’activité des agents sportifs et les points de vigilance incontournables,
- des règles liées aux paris sportifs et à l’intégrité des compétitions (savoir réagir face à un risque de manipulation de match ou avoir les bons réflexes avant de prendre un médicament ou un produit de récupération),
- de la responsabilité individuelle dans la communication des joueuses sur les réseaux sociaux.