EdF – Allison Pineau : « Heureuse de rejouer ! »

FRANCE-PINEAU-8515

 

Eloignée des parquets depuis plusieurs mois suite à une opération de la cheville en fin de saison dernière, Allison Pineau a disputé hier son premier match officiel de l’exercice 2017-18. Alors que son retour était programmé pour le début de l’année 2018, la joueuse du Brest Bretagne Handball a travaillé dur en coulisses pour accélérer son retour, et participer à la préparation du Mondial 2018 avec l’équipe de France. Face à la Slovénie au Tournoi Razel Bec, la Brestoise a affiché un visage séduisant, trouvant le chemin des filets à quatre reprises, et en tenant sa place en défense. Une bonne nouvelle pour Olivier Krumbholz, qui peut compter sur sa cadre pour la compétition à venir. Découvrez les réactions d’Allison Pineau à l’issue de la victoire des Bleues face aux Slovènes. 

 

A lire aussi : le résumé du match 

Allison Pineau (Brest Bretagne) : 

Vous avez disputé votre premier match officiel de la saison depuis votre opération de la cheville, comment vous sentez-vous ? 

Je suis forcément heureuse de rejouer après de longs mois d’absence. Je n’avais plus joué depuis la finale retour des playoffs contre Metz en juin dernier, et je suis contente que le match de ce soir se soit bien déroulé. Il y a forcément des imperfections et des choses que je dois continuer à travailler, mais au-delà de cela, il y a de la satisfaction. Il n’y avait pas tant d’intensité que ça sur ce match contre la Slovénie… C’était un peu en deux temps, avec des moments intenses, et puis d’autres plus lents. Mais physiquement je réponds bien, il faut que je retrouve encore des repères dans le jeu, car le haut niveau ce n’est pas l’entraînement. Mais dans l’ensemble je pense que ça va.

 

Est-ce que vous appréhendiez cette première ? 

Je n’avais vraiment pas d’appréhension avant ce match. J’ai une dizaine d’entraînements dans les jambes qui m’ont permis de retrouver du rythme. La peur que j’avais, c’était plus sur ma capacité à répondre à l’intensité d’une rencontre, à la répétition des efforts, même si j’ai beaucoup travaillé physiquement pour être à la hauteur. Je sais que pour exister à ce niveau il faut être fort physiquement, sinon on s’expose à des blessures, et j’ai vraiment axé ma réathlétisation sur cet aspect. J’avais presque un peu d’émotion de jouer mon premier match de la saison chez moi, devant ma famille.   

 

On imagine que participer au Mondial est désormais plus que d’actualité… 

Pour l’Allemagne c’est en bonne voie. Après il reste encore un match amical à jouer contre l’Angola mercredi à Metz, et je ne sais pas du tout quand la liste sera dévoilée. Mais je suis contente de mon match, c’est de bonne augure pour la suite. 

 

Au niveau de votre cheville, quelles ont été vos sensations ? 

Il manque encore un peu de légèreté et d’élégance dans le saut, mais je suis surtout contente de ne plus avoir mal à ma cheville, et de pouvoir jumper comme je sais le faire. Je n’y pense plus, et je n’ai vraiment plus aucune douleur. 

 

Sur vos trois matchs amicaux, vous aurez joué deux équipes (Slovénie, Angola) qui seront présentes dans votre groupe au premier tour du Mondial. Comment gérer cela ? 

Je pense qu’on a pas eu de chance de tomber dans le même groupe que la Slovénie et l’Angola au Mondial, deux équipes que nous aurons joué en amical. Les organisations se préparent dans le temps, et c’est difficile à anticiper. Mais c’est vrai que deux nations, cela semble invraisemblable de se dire que les deux seront dans notre poule au premier tour. C’est particulier, mais c’est comme ça, on doit faire avec, et lorsque nous serons en Allemagne, ce sera une tout autre configuration. 

 

B.D