EURO 2020 – La Ligue Butagaz Énergie en force au Danemark

HANDBALL : Brest Bretagne Handball vs Nantes Atlantique Handball - J04 - Ligue Butagaz Energie - 14/10/2020

 

Du 3 au 20 décembre, les meilleures joueuses vont se retrouver au Danemark pour participer à l’EHF Euro 2020. Parmi elles, pas moins de 36 joueuses de la Ligue Butagaz Énergie vont défendre les couleurs de leur nation, avec la volonté d’aller chercher une prestigieuse couronne européenne.

 

Une belle vitrine pour le handball féminin français, qui va briller pendant plus de deux semaines en terre scandinave, grâce aux performances des joueuses de notre championnat. Sur les 14 clubs de l’élite, 11 seront représentés dans cette compétition, au sein de 12 nations différentes. Un joli melting pot, qui représente bien la richesse du championnat français. Championne d’Europe en titre, l’équipe de France pourra s’appuyer sur 13 joueuses de la LBE retenues par Olivier Krumbholz dans le groupe des 20 présentes à Herning. Un entraîneur français sera également de la partie avec Emmanuel Mayonnade (Metz) à la tête des Pays-Bas, champions du monde en titre. Enfin, la D2F sera représentée par une joueuse, avec Hana KVÁŠOVÁ, pensionnaire du Sambre-Avesnois, retenue avec la République tchèque. 

 

La compétition va débuter ce jeudi avec les rencontres des groupes C et D. La France entrera en lice vendredi face au Monténégro à 18h15 (beIN SPORTS et TMC). 

 

INFO-EURO-LBE

Les réactions : 

Alexandra Lacrabère (Fleury / France, groupe A)

« Ce premier tour va être compliqué, mais comme à chaque fois dans cette compétition. Il va falloir gagner le premier match face au Monténégro. Nous avons souvent du mal à entrer dans notre compétition, et il va falloir se montrer très concentrées sur cette entrée en lice. Et puis la Slovénie, qui est un peu notre « chat noir ». Mais à chaque fois que nous jouons cette équipe au premier tour, il y a l’or derrière donc… Après le Danemark, je pense que nous avons un avantage psychologique sur cette équipe. Nous avons eu des résultats positifs contre elles à la Golden League, et même si elles nous ont éliminé au Mondial 2019, nous sommes qualifiées pour les JO, elles non, et même si il n’y a pas de public, elles auront la pression de leur côté. On a la chance de les jouer sur le dernier match de ce tour préliminaire, et nous avons le temps avant de connaitre les enjeux de cette rencontre. »

 

Sandra Toft (Brest / Danemark, groupe A)

« Nous allons avoir un premier tour difficile avec trois gros adversaires : le Monténégro, la Slovénie et la France. Ce premier tour est très important pour nous, et nous allons devoir jouer notre meilleur handball, donner le meilleur de nous-mêmes sur chaque match, pour aller chercher des victoires, et engranger des points qui seront décisifs pour le tour principal. Je crois vraiment en notre équipe, et j’espère vraiment que nous allons aller loin dans cette compétition. Nous devons croire en nos chances, en nos rêves ! C’est vraiment génial de pouvoir jouer cette compétition à la maison, au Danemark. Même si bien sur, nos supporters vont beaucoup nous manquer pendant cet Euro, mais c’est toujours un plaisir de jouer dans son pays.« 

 

Lara Gonzalez (Besançon / Espagne, groupe B) 

« Nous sommes très contentes que la compétition puisse se dérouler dans le contexte sanitaire actuel. Nous avons la chance de pouvoir continuer à jouer, et nous sommes heureuse de cela. Nous allons vivre un Euro spécial, différent de ce que nous avons pu connaitre auparavant. Toutes les équipes arrivent dans la même situation, il y a beaucoup d’incertitudes, et nous n’abordons pas cette compétition dans une forme optimale. Nous manquons un peu de rythme, mais nous allons compenser cela avec une grosse envie. J’ai hâte de débuter l’Euro, de retrouver le « feeling » que nous avons pu avoir lors du Mondial 2019. Nous sommes vice-championnes du Monde, nous avons encore des images en tête de cette épopée, et avoir l’opportunité de pouvoir revivre ce type d’émotions dans le contexte actuel, c’est très excitant. Dans un Euro, tu peux gagner ou perdre contre toutes les équipes. Nous avons un groupe compliqué, mais comme tous au final. Nous allons débuter par un très gros morceau avec la Russie, et puis derrière nous allons retrouver la Suède et la République Tchèque. Nous connaissons bien la formule de cette compétition, et l’importance de la première place dans le tour préliminaire. Il va falloir prendre le maximum de points sur nos trois premiers matchs, et ça va commencer contre les Russes. » 

 

Jessy Kramer (Toulon St-Cyr / Pays-Bas, groupe C) 

« Cette compétition va être très spéciale. Nous avons longtemps été dans l’incertitude de savoir si cet Euro serait maintenu, et cela a forcément perturbé notre préparation. Mais toutes les équipes se sont retrouvées dans cette situation, et nous devons faire avec. Nous avons un groupe intéressant avec la Hongrie, la Serbie et la Croatie. Le premier match face aux Serbes va être très important. Elles ont une belle équipe, et nous nous sommes affrontées à de nombreuses reprises ces dernières années. Les deux équipes se connaissent très bien, et ça annonce une rencontre très accrochée. Nous sommes conscientes des qualités de notre collectif, avec de nombreuses jeunes très talentueuses qui sont très excitées à l’idée de jouer cet Euro. Je suis très honorée de porter une nouvelle fois les couleurs de mon pays dans une compétition internationale, et c’est toujours spécial de jouer avec ce maillot.« 

 

Adrianna Płaczek (Nantes / Pologne, groupe D)

« Nous sommes dans un groupe très relevé avec la Norvège, l’Allemagne et la Russie. Il n’y a aucune équipe faible à ce niveau et chaque rencontre va être très importante pour nous. Nous avons un nouveau sélectionneur, et nous abordons cette compétition avec beaucoup d’envie et de détermination. Cet Euro ne va pas être facile pour nous, mais nous allons nous battre pour montrer notre meilleur visage. C’est un plaisir de pouvoir jouer avec cette équipe, et un honneur de défendre les couleurs de la Pologne. La crise sanitaire perturbe le monde sportif depuis plusieurs mois, cet Euro va être différent, sans public, mais nous sommes heureuses de pouvoir y participer. »