ITW (Besançon) – Sébastien Mizoule : « Nous sommes dans un nouveau cycle, mais le club garde l’ambition de décrocher le wagon européen. »

Sebastien MIZOULE head coach of ESBF Besancon during the press conference of French Women Handball National League at Maison du Handball on September 1, 2021 in Creteil, France. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport) - Sebastien MIZOULE - Maison du Handball - Creteil (France)

(photo : Icon Sport)

 

Sur le podium de l’exercice 2020-21 avec une belle troisième place, Besançon a connu une intersaison animée, avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur, et de nombreux changements au sein de son effectif. Bien connu dans le Doubs, Sébastien Mizoule a pris les commandes du collectif bisontin, alors qu’il était en charge depuis 2016 du centre de formation de l’ESBF. Pour sa première expérience à la tête d’une formation de la Ligue Butagaz Énergie, le technicien qui a notamment fait ses armes au HBC Nîmes en tant qu’adjoint de Christophe Chagnard (entraîneur de Mérignac), va chercher à faire performer une équipe bisontine jeune et pleine de talent. Alors que Besançon se déplace à Metz ce mercredi dans le cadre de la J1, nous lui avons posé trois questions lors de la conférence de rentrée de la LFH qui s’est déroulée la semaine dernière à la Maison du Handball. 

Sébastien Mizoule (entraîneur de Besançon) : 

Comment s’est déroulée la préparation estivale ? 

Nous avons été épargnés par les blessures et notre préparation s’est bien déroulée. Nous avons changé pas mal de choses dans la manière de fonctionner, avec notamment des matinées continues et des entraînements tôt le matin, pour donner plus de temps aux filles de récupérer. Nous avons limité nos déplacements avant une saison qui va être chargée. Le nouveau staff s’est mis en ordre de marche naturellement, et la mayonnaise a bien pris. 

 

Le visage de Besançon a changé, avec les départs de plusieurs joueuses cadres… Parlez-nous de votre effectif pour l’exercice 2021-22.  

Je retrouve plusieurs joueuses qui sont passées par le centre de formation, et plusieurs nouvelles recrues qui sont arrivées pour compenser les départs de joueuses cadres, comme Lara Gonzalez, Chloé Valentini, Aïssatou Kouyaté. C’était difficile pour nous de conserver des joueuses aussi attractives, qui étaient très courtisées. Nous allons nous appuyer sur de jeunes joueuses, françaises et étrangères, avec notamment deux Polonaises qui arrivent de Lublin. Leur intégration se passe très bien, et l’avantage c’est qu’elles sont arrivées à deux. Il y a aussi eu le retour de Sabrina Zazai, qui connait la maison, Audrey Dembélé que j’avais vu jouer avec le centre de formation de Metz, et puis Camille Aoustin, qui va nous apporter toute son expérience emmagasiner en Hongrie. J’ai un groupe qui vit bien, et même si il est jeune, il a une belle expérience. 

 

Un nouveau cycle débute à l’ESBF, quels sont vos objectifs ? 

Nous sommes dans un nouveau cycle, mais le club garde l’ambition de décrocher le wagon européen. Cette saison nous allons entrer au troisième tour de l’European League, avec un adversaire qui sur le papier semble abordable. Si nous passons cette étape, nous aurons un début d’année 2022 très animé, avec 14 matchs en 8 semaines. Mais avant cela, nous allons avoir un début de championnat très difficile, en jouant toutes les équipes qui étaient en play-offs la saison dernière en commençant par Metz, Brest, Nantes, Paris, Chambray, Bourg de Péage… Le niveau est tiré vers le haut, le championnat est très dense. Je ne sais pas si c’est un bizutage pour moi, mais c’est du costaud. 

Le programme de la J1 : 

LBE-J01