[J13 D2F] Farid Gherram : « Trouver plus de discipline »

4e après un revers sur le fil enregistré à Vaulx-en-Velin lors de la 12e journée, Noisy-le-Grand Handball va recevoir le CAB Handball, ce samedi. Le choc entre ces deux ambitieux devrait donner le ton de la suite de leurs saisons. Et malheur au perdant. Farid Gherram, le coach séquano-dyonisien en a bien conscience. Interview.

Farid, vous recevez, ce samedi, Bègles pour le compte de la 13e journée. C’est vraiment un match très important pour la lutte dans le haut de tableau ?

Comme tous les matchs que l’on dispute, cette venue de Bègles est importante pour nous. C’est une équipe qui fait un très bon début de saison, même si elle a connu un mois de janvier plus compliqué en ayant joué que des équipes du haut de tableau. À chaque fois, cette équipe a certes perdu mais produit des matchs de grande qualité. C’est une équipe qui joue bien et qui va nous poser des problèmes. C’est une rencontre importante pour la suite de notre championnat et dans notre quête du classement le plus élevé possible.

Quel est votre état d’esprit après la 12e journée où vous avez perdu d’une longueur face à Vaulx-en-Velin ?

On a marqué un coup d’arrêt dans notre tableau de marche. Ça a été un de ces matchs de D2F qui sont très compliqués à jouer. Au-delà de l’évènement qu’il y avait chez eux avec les 50 ans de leur titre et un match un dimanche après-midi, et avec tout le respect que l’on a pour chaque équipe, ça a été un faux-pas pour nous. On a galéré face au Pouzin, on a perdu face à l’ASUL alors que l’on a mené 99 % du match… mais un match c’est long. Alors notre état d’esprit, il est celui de se remettre au travail afin de réengranger des points de façon à pouvoir être plus qualitatifs dans ce que l’on va proposer dans le jeu, dans notre capacité à pouvoir nous rendre des matchs un peu plus faciles. Même si en D2F, ça n’est jamais facile. Si on ne fait pas le boulot, c’est difficile. Après il y a eu malgré tout des bonnes choses puisqu’on mène tout le match mais il faut gommer les erreurs qui font que l’on n’arrive pas à être plus tueurs sur les matchs.

Un peu comme votre victoire, sur le fil, face à Toulouse…

C’est un peu la vérité de Noisy-le-Grand cette saison. Personnellement, je n’ai peur de personne sur le papier. Il y a de belles équipes face à nous. Mais je suis conscient de la qualité de mon effectif au travers des différents profils de joueuses que l’on va avoir, au travers de notre défense quand elle va être en place. Je sais que l’on est attendu, qu’à chaque fois que l’on joue contre nous les adversaires savent qu’elles devront se donner mais elles savent aussi que par moments, on peut craquer. Et elles jouent leurs chances. Il nous manque cette capacité à être décisifs et réguliers dans notre performance.

Ce sera la clef de cette rencontre selon vous ?

Oui il faut que l’on trouve plus de discipline dans notre jeu. On a certes des blessées, mais comme tout le monde, ça fait partie d’une saison. Et on a de la qualité dans l’effectif. Il y a des joueuses qui ont peut-être un peu moins d’expérience mais c’est aussi à elles de saisir l’opportunité pour pouvoir s’intégrer plus que dans une rotation mais en ayant un vrai rôle à jouer. J’ai construit mon équipe dans cette volonté. Je sais qu’à un moment, j’ai de la qualité un peu partout, sans poste défaillant, mais ce sont notre discipline, notre rigueur et notre capacité à réitérer les efforts de façon collective qui feront la différence.