LBE (METZ) – Tamara Horacek « Je reviens comme une nouvelle Tamara »

 

 

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Tamara, tu viens de signer à Metz, un petit mot sur ton retour en LBE ?

Je suis très heureuse de retrouver la LBE, sachant que j’ai quitté le championnat lors de la pandémie de COVID-19 donc je n’avais finalement pas pu dire aurevoir au public. Cela va vraiment faire du bien de retrouver la France, son public et ce championnat.

 

Depuis la Hongrie as-tu suivi aussi la LBE ?

Oui bien sûr. Au début, c’était bizarre de voir les matchs du championnat puisque je venais de partir, mais au final, je suivais comme avant, surtout mes ex-coéquipières et mes deux anciens clubs (ndlr. Metz Handball et Paris 92). En fait, pendant mon année en Hongrie, je n’ai pas décroché de la LBE!

 

Comment vois-tu ce championnat ?

Concernant le niveau de la LBE, il augmente de plus en plus et devient plus complet. Il n’y a plus autant de différences entre les équipes qu’auparavant.

Avec Metz, on compte parmi les favoris mais il y a de plus en plus d’équipes avec lesquelles il faut rivaliser, Brest, mais aussi Paris 92, Nantes ou encore Chambray. Il faut être concentrées pour les jouer et être à 100% tout le temps. C’est ça qui permet de progresser en tant qu’équipe, de se tirer vers le haut et d’avoir le plus beau championnat européen féminin.

 

Tu retrouves ton club formateur, Metz, c’était important pour toi ?

J’ai une histoire particulière avec le Metz Handball, donc j’étais très heureuse de retrouver le club. Je veux y faire de belles choses. Je vais tout donner pour.

 

Metz, justement, qu’est-ce que tu peux nous dire sur l’équipe de cette saison ?

Lorsque Metz a perdu le championnat, le président Thierry Weizman a été très clair : « on est déjà en mode reconquête ». En vue de cette prochaine saison, on a donc en tête de récupérer ce titre de Champion de France. Nous ne sommes pas habituées à le perdre (sourires), il ne faut pas que cela dure.

Le club n’a pas l’habitude de perdre le titre, le niveau du championnat augmente et est plus homogène donc c’est plus dur. J’ai hâte de voir ce que ça va donner au sein de l’équipe quand on sera au complet.

 

Racontes-nous un peu ton expérience à Siofok.

En partant en Hongrie, toute ta vie change. Mais je gardais un objectif en tête qui était le handball. Pour la première fois je n’avais que le handball et c’est aussi cela que j’étais venue chercher. Là-bas, j’étais donc surtout focus sur le hand. De plus, il n’y avait pas grand-chose à faire d’autre pendant la pandémie, à part visiter un peu la ville. Je me couchais vers 22h, donc à force je devais un peu comme une grand-mère ! (rires). Les joies de la Covid-19.

 

En parallèle, c’était bizarre puisqu’il n’y avait pas de supporters d’un côté et de l’autre, c’était difficile d’être seule à l’étranger. Heureusement pour moi, il y’avait des françaises qui étaient présentes au sein du club (Camille Aoustin et Gnonsiane Niombla) et qui m’ont aidées. C’était compliquée de vivre au début cette « transition » pour être vite bien chez soi comme sur le terrain. Désormais, et pour l’avoir vécu, je fais un peu plus attention aux étrangères qui arrivent dans un club français. L’idée était de voir un autre handball, de relever nouveau défi personnel, de se mettre en danger, voir comment je pouvais m’adapter et m’en sortir. Cela m’a permis de grandir. C’était dur en interne, mais aujourd’hui, je reviens comme une nouvelle Tamara.

 

Côté Handball, là-bas, « tu fonces » : les jeunes qui sautent à 10m pour déclencher un tir puissant. On se concentre bien plus sur l’attaque là-bas. J’étais étonnée car en Hongrie, on ne met pas la même importance sur l’aspect défensif. Il y’a une vraie différence avec la LBE où ici, c’est plus bien corsé défensivement, à la française quoi. Je suis partie en Hongrie pour découvrir un nouveau handball mais aussi parce que je devais tourner une page, me retrouver mentalement et être bien physiquement. C’est la raison pour laquelle suis contente de revenir au Metz Handball.

 

Tu as mais hélas tu n’es pas partie avec l’équipe de France mais ca doit faire du bien de retrouver le groupe élargie des bleues ?

J’ai retrouvé l’Equipe de France au Mondial en 2019 puis je devais retrouver le groupe en mars dernier mais j’ai eu un problème au quadriceps.

Bien sûr, retrouver Equipe de France reste un objectif, mais il faut d’abord être bien en club pour être bien en sélection. Si je me donne à fond, alors je n’aurai pas de regrets, ce ne serait pas ma décision (de ne pas y’être).

D’abord, l’objectif est être d’heureuse et de tout donner pour le Metz Handball

 

Les JO alors un petit prono pour les filles et garçons ?

Les filles m’ont fait un peu peur contre les hongroises. (rires). Je les ait senti un peu stressées mais je les sens bien.

Pour le pronostic, je verrai bien les garçons atteindre le dernier carré, et pour les filles je les vois bien aller jusqu’en finale.

 

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