Lucile Roche : « On a rêvé et c’est arrivé ! »

Sacrées championnes de France de D2F samedi soir, les Havraises n’ont pas eu match facile face aux Celloises et ont dû s’employer pour décrocher leur Graal. La capitaine, Lucile Roche, et la meilleure buteuse normande, Valentine Pin, reviennent sur cette performance majuscule.
Il leur aura fallu une 17e victoire, accompagnée de leurs 3 nuls et de 3 défaites, pour devenir intouchables au classement. Et filer vers le gain de ce titre tellement convoité de championnes de D2F. Mais les Havraises l’ont fait, au bout du suspens, face aux Celloises, coriaces adversaires lors de cette 25e et avant-dernière journée de la saison 2024-205. La récompense d’une saison quasi parfaite mais qui n’aura pas manqué de rebondissements. La capitaine et demi-centre Lucile Roche avance : « Franchement, ça a été hyper dur car en face, elles n’ont pas lâché l’affaire. Leur gardienne a fait une très grosse partie et nous, on a eu du mal à démarrer. Mais on a mis le supplément d’âme nécessaire pour atteindre cet objectif. On avait que cette vision en tête de l’emporter. Je suis beaucoup trop fière d’être la capitaine de cette équipe, c’est trop beau ce que l’on a fait. »
Des sentiments qui font écho chez la toute jeune (21 ans pour quelques jours encore) meilleure buteuse du club cette saison, l’arrière gauche Valentine Pin : « Il y a vraiment forcément beaucoup de joie et de fierté. Ce groupe est incroyable. C’est un vrai groupe de copines et on a tout arraché cette saison (rires). Sur ce dernier match, on a été capables de revenir même quand ça a été compliqué et ça aura été notre marque de fabrique toute la saison. On n’a jamais rien lâché. Je suis fière de cette équipe ! »
Et tout cela n’aura pas été le fruit du hasard car dès les débuts de cet exercice, le HAC Handball s’était mis dans la peau d’une équipe de LBE. Lucile Roche : « En début d’année, le coach, Tom Garnier, voulait que l’on fonctionne comme cela. On l’a suivi. En prépa, on s’était dit qu’on voulait faire au moins Top 5 puis on s’est rendu compte que l’on pouvait faire plus. En décembre, on s’est dit Top 3 minimum puis sur la fin, on ne voulait plus rien lâcher. On a su gagner contre nos adversaires directes aussi. Et elles perdaient à droite ou à gauche tandis que nous, un peu moins, le titre était jouable. Il faut rêver. On a rêvé et c’est arrivé alors que ça n’était pas vraiment prévu. Mais la mayonnaise a tellement bien pris… Et ce alors qu’on a changé 7 joueuses et tout le staff, c’est fou ! »