Mathieu Marchand : « Les 20 000 spectateurs ? Un sacré challenge à relever »

Actuel 2e de la Ligue Butagaz Energie et 4e de sa phase de groupe en Ligue des Champions, le Brest Bretagne Handball s’est offert un sacré record lors de son mois de janvier grâce à son « Objectif 20 000 spectateurs à l’Arena ! » A la clef, une opération réussie sur toute la ligne qui démontre, une fois de plus, que le club de l’Ouest est une place forte du handball tricolore et européen. Interview avec Mathieu Marchand, le secrétaire général du club.

Mathieu, vous venez d’accueillir 20 000 spectateurs en 5 rencontres (Debrecen, Chambray, Bucarest, Bietigheim et Paris) sur ce mois de janvier au Brest Bretagne Handball avec votre opération « Objectif 20 000 spectateurs à l’Arena ! ». D’où est venue cette idée folle ?

C’est en premier lieu une question de calendrier. Avec la Ligue des Champions et le championnat, on a vu que l’on allait recevoir 5 fois en 17 jours. Cela nous a donné l’envie et l’idée de mettre en place une opération spéciale. Notre président a la volonté d’avoir un maximum de guichets fermés à l’Arena tout au long de la saison donc, après les fêtes, cela faisait un sacré challenge à relever. La capacité de la salle étant d’environ 4100 places, il fallait que l’on réussisse cela quasiment 5 fois au grand complet. Pour y parvenir, il nous fallait un fil rouge qui était celui du voyage de rêve à remporter afin de motiver les spectateurs à revenir, ainsi qu’une opération spéciale avec un premier achat de billet qui permettait d’avoir une offre sur les suivants.

Et le public a donc suivi et ce joli record est désormais établi. C’est vraiment réjouissant, non ?

Oui, les spectateurs ont été au rendez-vous et on est vraiment content de ce que l’on a pu mettre en place. Le voyage a donc été gagné car il était impératif de faire les 20 000 pour qu’il soit attribué. Cette idée a vraiment engagé toute la communauté à participer et l’ambiance a été vraiment très bonne d’autant qu’au milieu de tout ça, l’équipe s’était imposée à Metz. Celui qui a lancé l’idée a été pris pour un fou mais au final les idées les plus folles lancées au BBH ou au Stade Brestois, en général, ce sont les plus novatrices et elles ont du succès. On a su être hyper coordonnés au club, entre tous les services, pour y parvenir. C’est vraiment satisfaisant.

On imagine que les joueuses ont adoré évoluer dans cette ambiance, d’autant qu’il y avait fort à faire sur le terrain…

Les joueuses ont été à fond et portées par l’ambiance. Encore plus avec les physionomies de certaines des rencontres. En Ligue des Champions, on a pu mal démarrer et ensuite être portés par le public pour finalement s’imposer. Contre Paris, on a aussi pas mal lutté.

Cela permet de s’affirmer un peu plus encore sur le plan national et international ?

Oui tout à fait. On a même eu des délégués de la Champions League qui nous ont fait des compliments sur la qualité de la salle, de notre réception, de nos hospitalités. L’atmosphère en général. Ce sont plus de 4000 personnes qui poussent mais dans un super état d’esprit et dans une bonne dynamique. Le coach de Bietigheim a même eu un mot là-dessus pour nous en conférence de presse. Il a salué l’ambiance qui n’était pas hostile mais festive.

Ça donne déjà d’autres ambitions pour la suite ?

Là, le calendrier va être un peu plus calme donc on ne refera pas tout de suite 20 000 spectateurs dans un temps si rapproché mais on sait désormais que l’on est capable de le faire. Mais c’est sûr que ça donne beaucoup d’envie. Après l’idée, au BBH, c’est d’avoir une idée/un concept par match afin de rendre le spectacle attractif et de fidéliser nos spectateurs.