Mondial Juniors. “Merci pour le soutien !“

L’ailière droite des Bleuettes Marie Prouvensier. 

Pour commencer, comment ça va ?

Tout va bien en Croatie, merci, il fait très chaud ici.

Félicitations pour votre qualification. Aviez-vous plus de pression face au Brésil que lors de vos 5 premiers matches de poule (4 victoires, 1 défaite) ?

Un match à élimination directe, c’est toujours particulier mais je pense que nous étions simplement prêtes à un combat, et le reste en a découlé. Nous savions que nous n’avions pas le droit à l’erreur mais je ne crois pas que cela a été une pression supplémentaire.

Comment avez-vous vécu le match ?

La rencontre a été serrée dans l’ensemble mais nous avons mené une grand partie du temps, ce qui nous a permis de finir à +6 (Brésil 23-29 France, MT 11-16).

Que vous inspire votre prochain adversaire, le Danemark ?

C’est une nation que nous connaissons bien puisque nous les avons déjà souvent rencontrées, que ce soit en amical ou en compétition. On aborde le match avec l’envie de tout donner.

Après avoir battu le Brésil, pensez-vous que les Bleuettes peuvent faire « mieux » que l’équipe de France de foot au Brésil, et passer les quarts de finale ?

(Sourires) En tout cas, nous ferons tout notre possible. Je pense que si nous restons bien appliquées, concentrées, nous en sommes capables.

Quel est votre objectif dans ce Championnat du monde ?

L’objectif de notre Mondial est de faire mieux que les dernières années (7è à l’Euro 2013, 7è au Mondial 2012, ndlr) et/ou beaucoup mieux (sourires).

Votre groupe donne l’impression de bien vivre ensemble. Est-ce important dans une compétition comme celle-ci ?

Oui, nous avons une bonne ambiance d’équipe et cela est très important, on a envie de faire les efforts toutes ensemble. Je pense qu’une équipe a besoin de vivre et je pense qu’on le fait plutôt bien. Cela ne fait pas tout, mais c’est important.

Comment « occupez-vous“ votre temps en dehors des matches et des entraînements ?

Notre temps libre se résume à de la vidéo et des réunions pour étudier les équipes adverses. Sinon individuellement, je pense qu’on est sur Internet, sur les réseaux sociaux. Nous sommes libres de nous promener mais en général nous ne sommes pas dans des lieux où il y a des visites à faire.

Vous avez inscrit 7 buts en 1/8è de finale (7/9, 78%) : la montée en LFH, de votre club, officielle depuis quelques jours, vous donne-t-elle un surcroît d’énergie ? 

C’est sûr que cela a fait du bien d’apprendre que nous étions enfin en LFH. Avec Kellya (Zulamero) ma coéquipière à Dijon, nous l’avons appris sur les réseaux sociaux et par des messages. Dans ces cas-là, on trouve toujours le moyen de savoir les choses. Pour mon match, j’ai essayé de faire de mon mieux pour l’équipe, c’est un Mondial, c’est l’équipe de France, on veut tout donner chaque match. 

Avez-vous un message à faire passer ?

Oui, merci pour le soutien, sur les réseaux sociaux notamment ! Et allez la France !