Que sont-elles devenues… avec Peggy Chappe-Giral !

Figure du club de Noisy-le-Grand où elle évolue depuis 24 ans (équipe première et réserve inclue), Peggy Chappe-Giral est une mordue de sport dont elle a fait son après-carrière. L’ailière droite multiplie en effet les activités dans l’Est Parisien avec un enthousiasme débordant. Pour le bonheur de tous ceux qui la côtoient. Plongée dans sa vie trépidante !

42,195 km soit un marathon. Et plus si affinités. Voilà ce que l’on imagine voir courir chaque jour en rigolant l’insatiable Peggy Chappe-Giral, ex-ailière droite au long cours de Noisy-le-Grand Handball. Le tout avec un sac à dos rempli d’un ballon de hand, évidemment, mais aussi d’un équipement complet de tennis et puis pourquoi pas de quelques autres accessoires pour pratiquer n’importe quelle discipline sportive. Car à 45 ans tout juste sonnés, la Francilienne continue de vivre sa vie de sportive, de mère et de professionnelle à un rythme effréné avec comme fil conducteur : le sport. « J’ai toujours eu un agenda bien rempli aussi bien sportif que professionnel » explique l’intéressée. « Je n’aime pas la monotonie et je suis une furieuse de sport. Ça a toujours été comme ça. Mes parents étaient très sportifs aussi. Ils faisaient de la course à pied et j’ai d’ailleurs commencé par ça. Et comme je suis fille unique, j’ai toujours eu beaucoup d’occupations liées au sport. Mais c’est surtout un équilibre de vie pour moi. Si on me laisse une semaine sans rien, j’ai l’impression d’avoir perdu quelque chose. Je ne sais pas l’expliquer. »

La réalité, c’est que les breaks sont bien rares pour la figure emblématique du club de Seine-Saint-Denis qui continue d’ailleurs de sévir en N2, deux ans après avoir tourné la page du haut-niveau. Et ce avec pas moins de 4 entraînements par semaine… qui viennent se caler en complément de journées de travail qu’elle partage entre deux activités. La première comme bras droit du président du club de tennis du Plessis-Trévise, la seconde auprès de la mairie de La Queue-en-Brie. La gauchère détaille : « Au club de tennis, je fais un peu de tout. Cela va du secrétariat à l’accueil, en passant par des animations, monter des projets ou faire du terrain directement. C’est hyper varié. Et je fais ça depuis assez longtemps car j’ai commencé quand je passais mon diplôme BEESAPT (Brevet d’état d’éducateur sportif activité physique pour tous, ndlr). J’ai démarré là-bas en alternance, puis comme emploi jeune. Et je suis restée. En parallèle de cela, j’interviens 10 h par semaine pour la mairie de La Queue-en-Brie. Je travaille avec les scolaires. Je fais découvrir quasiment tous les sports. J’ai beaucoup de plaisir à être dans la transmission. Et toutes ces activités me permettent d’avoir plusieurs cordes à mon arc. Je ne m’ennuie pas. »

Rien de plus vrai car la buteuse hors paire élève aussi deux jumelles, férues de sport, et qui se partagent entre les deux passions principales de leur mère et de leur père : le hand donc et le tennis ! « Elles sont à fond et chacune à son truc. La première est gardienne et l’autre donc tenniswoman car elle avait un peu peur du ballon. Elles prennent aussi plaisir à venir voir des matchs. On est heureux qu’elles aient aussi accroché à la pratique sportive. » Bon sang ne saurait mentir d’autant que Peggy Chappe-Giral continue de donner l’exemple. Et quel exemple ! Avec la N2 de Noisy-le-Grand Handball, elle continue d’arpenter les terrains avec la même détermination qu’à ses débuts. Elle poursuit : « Quand on est passionnée, on est passionnée. C’est dur de lâcher ce petit ballon rond (rires). Et surtout c’est agréable d’apporter aux petites jeunes des conseils, mon expérience. Et puis de continuer à s’amuser sur le terrain. Ce qui fait arrêter, c’est quand cela devient une contrainte et qu’il y a plus de désagréments que de choses positives. La première année a été compliquée, il a fallu faire le deuil de la D2, ça n’a pas été simple pour être très honnête. J’ai dû prendre de nouvelles marques. Mais là, c’est chouette, ça roule bien. Il y a des joueuses du pôle qui sont intéressantes et qui si elles en ont envie, avec du travail, pourront faire quelque chose. »

Et marcher peut-être dans les pas de l’ailière qui garde un œil averti sur les performances de son ancienne équipe : « C’est un peu en dent de scie ces derniers temps. Le haut-niveau, ça se joue beaucoup dans la tête car quand on voit cette équipe, on sait que les qualités sont là. On sent qu’elles sont un peu dans le doute, mais elles ont quand même réussi à gagner à Bègles la semaine dernière. Cela fait plaisir. »

D’autant que ces couleurs sont comme une seconde peau pour celle qui entraîne aussi les U13 de son club, et termine : « Les coéquipières, le club, c’est comme une famille. Quand on a vécu tout cela ensemble, ça reste pour la vie. J’en garde beaucoup de précieux souvenirs comme les finalités de Coupe de France 2004-2005 à Besançon, où l’on s’incline en demi-finale face à Metz et évidemment la saison 2010-2011 où l’on remporte le titre de D2 mais que l’on ne peut malheureusement pas monter en D1. »

De quoi inspirer les nouvelles générations made in Seine-Saint-Denis !