TOULON SAINT-CYR : Les spécialistes
LE CV : Les trois glorieuses
Depuis mai 2010, les Varoises emmenées par Thierry Vincent, n’ont jamais achevé une saison sans être couronnée d’un titre. Celui de champion de France en 2010 acquis lors du baptême des play-offs a été suivi de deux sacres à Bercy en Coupe de France (2011 et 2012). Un palmarès qui s’enrichit de saison en saison, nourri aussi par l’expérience acquise en Ligue des Champions puis en Coupe des vainqueurs de Coupe (saison 2010/2011). Le secret de cette réussite ? L’arrivée de Thierry Vincent, le magicien aquitain, et la cohésion d’un groupe qui ne s’épanouit jamais mieux que dans l’adversité.
LA JOUEUSE : Dembélé au firmament
Le Var la regrette déjà… Après trois saisons passées sous les couleurs du TSCVHB, l’ailière internationale Siraba Dembélé quittera son club pour rejoindre Randers (Danemark) la saison prochaine. Malgré les difficultés rencontrées par le collectif cette année, la pépite d’Evreux n’a jamais perdu pied. C’est même elle qui a sonné la révolte à Nîmes en janvier, arrachant la victoire à la dernière seconde, et remettant ainsi son équipe sur les rails. Humble et discrète, Dembélé n’en est pas moins un leader naturel, qui n’est pas étranger aux performances de Toulon depuis trois ans.
LA PERF’ : Bercy leur appartient !
Elles ont donc remis ça. Après avoir remporté leur première Coupe de France en mai 2011 au Palais Omnisports de Paris-Bercy, les Toulonnaises ont récidivé cette année. Sur la route de Paris, elles ont d’abord écarté des Nîmoises qui les avait malmenées en championnat. Le billet pour la finale a été décroché face à l’Arvor29, au terme d’une séance de tirs au but épique. Enfin, les Varoises se sont présentées à Bercy sans Laurence Maho, leur gardienne, brillante depuis le début du printemps mais blessée sérieusement au genou (rupture des ligaments croisés). Au cours de la finale, Gnabouyou et Gondo ont reçu un carton rouge. Aucune de ces épreuves n’a empêché le TSCVHB de conserver son titre…
L’EPREUVE : La malédiction des six mètres
C’est à se demander si un sort n’a pas été jeté sur les six mètres du Palais des Sports de Toulon. En effet, en octobre dernier, Alexandra Bettacchini, institution varoise et portière de choc, était « fauchée en plein vol ». Blessée face à Brest, le verdict – rupture des ligaments croisés – ne laissait guère d’espoir quant à sa réapparition sur les parquets avant plusieurs mois. Pour palier son absence – qui a un temps pesé sur le moral des troupes – le club s’est octroyé les services de l’ex-Béglaise Laurence Maho. Un joker d’une grande efficacité depuis le début du printemps. Mais un joker également blessé, encore face à Brest, en demi-finale de Coupe de France. Seule Jacqueline Oliveira, la Brésilienne, qui a souffert de multiples petites blessures au fil des mois, est toujours en mesure de tenir la zone. Elle s’est d’ailleurs montrée sous son meilleur jour à Bercy.
LE CONTEXTE : Doubler la mise ?
Cinquième de la saison régulière, la troupe de Thierry Vincent a bravé de nombreuses tempêtes pour se hisser en play-offs. Longtemps à la lutte avec Mios et Nîmes pour décrocher le sésame, les Azuréennes ont sorti Le Havre en quart de finale. La victoire en Coupe de France a fini de donner du relief à leur saison. Lors de la ½ finale aller à domicile, les Varoises ont trébuché face au leader de la saison régulière, Issy Paris Hand (22-26). Quatre longueurs de retard, c’est beaucoup et peu à la fois. Même si l’effectif e du Sud Est est amoindri par les blessures, on sait les Toulonnaises capables de se sublimer quand il s’agit de relever les défis les plus improbables…
Dimanche 29 avril à 16h45 / Play-offs ½ finale retour Issy Paris Hand – Toulon St Cyr Var HB. Pavé live dailymotion / voici le lien