EHF CUP (2e tour) – Issy Paris et Besançon passent, Dijon éliminé
(photo : Bertrand Delhomme)
Issy Paris 23-22 Glassverket (26-17 à l’aller)
Vainqueur du match aller en Norvège de neuf longueurs, Issy Paris accueillait Glassverket dans de bonnes dispositions. Face à une formation très jeune, les Franciliennes ont maitrisé leur sujet, même si tout n’a pas été parfait sur le parquet. En tête à la pause, les joueuses d’Arnaud Gandais ont été bousculées en seconde période. Mais les partenaires de Lois Abbingh n’ont jamais eu leur qualification mise en danger. Le technicien des Lionnes a profité de ce rendez-vous pour offrir un temps de jeu conséquent à ses jeunes joueuses, qui ont eu l’occasion d’emmagasiner de l’expérience. Vainqueur sans briller, Issy Paris a assuré l’essentiel : une qualification pour le troisième tour de la Coupe EHF.
Besançon 28-23 Silkeborg (26-27 à l’aller)
Défait d’une courte longueur au Danemark, Besançon abordait le match retour dans son Palais des Sports avec toutes les cartes en main pour décrocher son ticket pour le troisième tour de la Coupe EHF. Face à une solide équipe de Silkeborg, les protégées de Raphaëlle Tervel ont livré une prestation de haut niveau, pour parvenir à valider leur place pour la prochaine étape. Au coude à coude à la pause (13-12 à la MT), les partenaires d’Alice Leveque ont fait la différence en seconde période, en s’appuyant sur une défense de fer, qui a mis à mal les offensives danoises. Un succès prometteur pour Besançon, qui n’a pas raté son retour sur la scène européenne !
Copenhague 28-27 Dijon (32-23 à l’aller)
Pas de miracle pour Besançon au Danemark, mais une belle prestation pour les joueuses de Christophe Maréchal qui ont tenu la dragée haute à la redoutable équipe de Copenhague. Avec neuf buts de retard avant ce duel décisif, les Dijonnaises avaient une chance infime de se qualifier, mais les partenaires de Sarah Paulsen n’ont pas pour autant laissé filer la rencontre. Les Bourguignonnes ont réalisé un match plein, et sont passées à deux doigts de tenir en échec leurs adversaires du weekend. Une défaite d’une longueur, qui met un terme à l’aventure européenne du CDB, qui n’a pas à rougir de son parcours.