Les Bleues Championnes du Monde pour la troisième fois de leur histoire !

Magnifiques, fantastiques, héroïques… les superlatifs manquent pour définir les Bleues, sacrées ce dimanche championne du Monde à Herning. 20 ans après la première, six ans après la deuxième, l’équipe de France décroche une troisième étoile, en s’imposant avec maitrise en finale de la compétition contre la Norvège (31-28).

Invaincues, les Françaises ont réalisé un parcours exceptionnel lors de ces championnats du Monde, pour aller chercher le Graal en terre scandinave. Face à la Norvège, qui a souvent malmené notre équipe de France par le passé, les Bleues ont livré une finale de haut vol, portées par leurs cadres, et une jeunesse décomplexée à l’image d’une Léna Grandveau (20 ans) irrésistible dans le dernier quart d’heure. Avec courage et caractère, les partenaires d’Hatadou Sako sont allées chercher cette troisième étoile, qui lance idéalement la campagne olympique de Paris 2024. « Ce soir, on a toutes tiré dans le même sens, comme depuis le début de la compétition. On m’a toujours donné la sensation que je comptais, que je pouvais apporter quelque chose à l’équipe. Je n’avais pas participé au premier match contre la Norvège, donc quand je rentre, je sais qu’on compte sur moi et que je me dois de donner le meilleur de moi-même. J’ai attendu ce moment là depuis si longtemps, je ne pouvais pas laisser tomber les filles et le staff. Et quand je fais le dernier arrêt, franchement, c’est fou dans ma tête. Trop d’émotions, trop de choses…incroyable ! » a commenté la gardienne de Metz Handball dans les propos recueillis par la FFHandball.

Une nouvelle fois, l’équipe de France fait briller le handball féminin français sur le toit du monde. Une nouvelle médaille d’or ajoutée au palmarès déjà impressionnant de cette dream team, qui a pu s’appuyer sur un collectif hors norme tout au long de la compétition. Dans ce collectif, pas moins de 13 joueuses qui évoluent dans des clubs de la Ligue Butagaz Énergie ont apporté leur pierre à l’édifice. Une belle vitrine pour notre championnat, qui retrouvera début janvier ses championnes du monde sur les différents parquets de l’élite. « Il y a énormément de plaisir et de joie, surtout pour les jeunes joueuses, celles qui n’avaient jamais connu ça. Il y en a un paquet qui n’étaient pas là en 2017. Tout le groupe a mis tous les ingrédients, on a passé le niveau supérieur de discipline et c’était obligatoire quand on voit le niveau du match d’aujourd’hui. On a été très, très bien, on fait moins d’erreurs qu’elles et à la fin, on gagne. Ce que fait Léna, c’est irréel, clairement, c’est elle qui fait basculer le match. Il fallait oser, des fois, il y a des choses qui se passent et on ne sait pas trop d’où ça vient, c’était un soir comme ça. Quand on voit des joueuses de son accabit, ou de celui de Sarah Bouktit, on se dit quand même que le futur a plutôt une bonne tête en équipe de France. » a conclu Olivier Krumbholz, qui va désormais pouvoir préparer sereinement les Jeux Olympiques de Paris 2024.